Lectures duDimanche 9 mars 2008. T. 8. Dimanche du Pardon et dernier jour des laitages et des oeufs

Publié le par Père Jean-Pierre

 

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-159

 

D o y e n n é O r t h o d o x e R o u m a i n d e F r a n c e

Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : marcantoine.costa@neuf.fr

 

 

 

DIMANCHES ET FETES n° 159

 

Dimanche 9 mars 2008. T. 8. Dimanche du Pardon et dernier jour des laitages et des oeufs

 

Tropaire de la Résurrection en ton 8 : Tu es descendu des hauteurs,/ ô Plein de bonté !// Tu as accepté l’ensevelissement de trois jours,+ afin de nous délivrer de nos passions,/ ô notre Vie et notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi !//

 

Troparul Invierii, glasul al 8-lea: Dintru înàltime Te-ai pogorât, Milostive, îngropare ai luat de trei zile, ca sà ne izbàvesti pe noi din patimi. Cel ce esti viatà si învierea noastrà, Doamne, slavà Tie!

 

Tropaire(s) de l’égliseGloire au Père et au Fils et au saint Esprit… Kondakion(a) de l’égliseEt maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !

 

Kondakion du Triode, ton 6 (n. trad.) : Initiateur en sagesse et Guide en intelligence,+ Pédagogue des égarés,+ Protecteur des pauvres,/ fortifie et instruis mon cœur, ô Maître !/ Accorde-moi la parole, ô Parole du Père,/ car je ne puis retenir mes lèvres de te crier : « Ô Miséricordieux, fais-moi miséricorde, à moi qui me suis trompé! »//

 

Condacul Triodului, glasul al 6-lea : Al întelepciunii Îndreptàtorule si de stiintà Dàtàtorule, al celor neîntelepti Învàtàtorule si al sàracilor Sprijinitorul, întàreste si întelepteste inima mea, Stàpâne ! Dà-mi cuvânt, Cuvinte al Tatàlui, cà iatà buzele mele nu le opresc a striga càtre Tine : Îndurate, miluieste-mà pe mine, cel càzut !

 

Prokimenon du Triode, t. 8 : 

Prononcez des vœux et accomplissez-les pour le Seigneur notre Dieu ! // V/ : Dieu est connu en Judée, en Israël son Nom est grand!

 

Epître : Romains 13, 11-14 ; 14, 1-4 (n. trad.)

Frères, vous savez en quelle circonstance favorable nous sommes : voici l’heure de vous lever du sommeil ; en effet le salut est désormais plus près de nous que lorsque la foi nous fut donnée. La nuit s’avance, le jour est proche. Laissons là les œuvres de ténèbres et revêtons les armes de lumière. Comme en plein jour, conduisons-nous avec dignité : point de ripailles ni d’enivrement, pas de mollesse ni de mœurs relâchées, pas de querelles ni de rivalités. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ, et n’accomplissez pas les projets de la chair pour en satisfaire les convoitises. Envers celui qui est faible dans la foi, soyez accueillants, sans vouloir discuter des opinions. Tel a confiance qu’il peut manger de tout, tel autre, par faiblesse, se nourrit de légumes. Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, puisque Dieu l’a accueilli. Toi, qui es-tu, qui juge le serviteur d’autrui ? Qu’il demeure ferme ou qu’il tombe, c’est l’affaire de son maître. D’ailleurs il restera ferme, car le Seigneur a le pouvoir de le soutenir.

 

Fratilor, stiti în ce timp ne gàsim, càci este chiar ceasul sà và treziti din somn ; càci acum mântuirea este mai aproape de noi, decât atunci când am crezut. Noaptea e pe sfârsite ; ziua este aproape. Sà lepàdàm dar lucrurile întunericului si sà ne îmbràcàm cu armele luminii. Sà umblàm cuviincios, ca ziua : nu în ospete si în betii, nu în desfrânàri si în fapte de rusine, nu în ceartà si în pizmà. Ci îmbràcati-và în Domnul Iisus Hristos si grija de trup sà nu o faceti spre pofte. Primiti-l pe cel slab în credintà fàrà sà-i judecati gândurile. Unul crede sà mànânce de toate ; cel slab însà mànâncà legume. Cel ce mànâncà sà nu dispretuaiscà pe cel ce nu mànâncà ; iar cel ce nu mànâncà sà nu osândeascà pe cel ce mànâncà, fiindcà Dumnezeu l-a primit. Cine esti tu, ca sà judeci pe sluga altuia ? Pentru stàpânul sàu stà sau cade. Dar va sta, càci Domnul are putere ca sà-l facà sà stea.

 

Alléluia du Triode, t. 4  (Ps 91, 2 et 3, trad. des Septante) :

Il est bon de confesser le Seigneur, et de chanter pour ton Nom, Très-Haut !

- pour annoncer au matin ta miséricorde, et ta vérité durant la nuit !

 

Evangile : Matthieu 6, 14-21 (n. trad.)

En ce temps-là, le Seigneur dit : « Si vous pardonnez leurs fautes aux humains, votre Père céleste vous pardonnera à vous aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux humains, votre Père ne vous pardonnera pas vos fautes.

Quand vous jeûnez, ne devenez pas comme les hypocrites à l’air triste : ils dissimulent leur visage pour apparaître aux humains comme jeûnant. Amen, Je vous le dis, ils ont reçu leur salaire. Toi, quand tu jeûnes, frotte-toi la tête d’huile et lave-toi le visage, pour paraître jeûner non devant les humains, mais devant ton Père qui est dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Ne vous amassez pas de trésors sur la terre où les vers et la corrosion les rongent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel où ni vers ni corrosion ne rongent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent : car là où est ton trésor, là sera également ton cœur. »

 

Cà de veti ierta oamenilor greselile lor, ierta-va si vouà Tatàl vostru Cel ceresc ; iar de nu veti ierta oamenilor greselile lor, nici Tatàl vostru nu và va ierta greselile voastre. Când postiti, nu fiti tristi ca fàtarnici ; cà ei îsi smolesc fetele, ca sà se arate oamenilor cà postesc. Adevàrat gràiesc vouà, si-au luat plata lor. Tu însà, când postesti, unge capul tàu si fata ta o spalà, ca sà nu te aràti oamenilor cà postesti, ci Tatàl tàu care este în ascuns, si Tatàl tàu care vede în ascuns îti va ràsplàti tie. Nu và adunati comori pe pàmânt, unde molia si rugina le stricà si unde furii le sapà si le furà. Ci adunati-và comori în cer, unde nici molia, nici rugina nu le stricà, unde furii nu le sapà si nu le furà. Càci unde este comoara ta, acolo va fi si inima ta.

 

Homélie/catéchèse : un texte de Père Alexandre Men (Manuel pratique de prière, Le Cerf, Paris, 1998, p. 84)

« Aujourd’hui on nous invite à nous souvenir de la chute d’Adam, de notre nature pécheresse à tous, car Adam c’est chacun d’entre nous. Nous nous sommes tous détachés de Dieu, nous avons tous suivi nos propres voies. Nous sommes tous tombés dans la désobéissance, dans des errements arbitraires, et nous voilà face à la miséricorde de Dieu. Aussi pécheur et faible que soit l’être humain, s’il veut changer sa vie, le Seigneur lui enverra sa force pour y parvenir. Cette possibilité de changement est entre nos mains… Pouvons-nous dire : ‘Seigneur, oublie, efface, supprime nos péchés’, si notre cœur est plein de méchanceté, et retient un sentiment de rancune tenace ? Non, bien sûr. Voilà pourquoi aujourd’hui l’Eglise nous invite au pardon. Nous ne pouvons pas vivre les uns avec les autres si nous ne nous pardonnons pas, car chacun est coupable devant les autres : le mari devant sa femme, les enfants devant leurs parents, les parents devant leurs enfants, les voisins devant leurs voisins. Nous sommes des êtres vivants, et si nous ne pouvions pas nous pardonner les uns aux autres, le monde entier se transformerait en enfer, en chaos plein de méchanceté. Alors, commençons dès aujourd’hui. Souvenons-nous de tout le mal qu’il y a dans notre vie, déposons-le au seuil du grand carême. Je n’ignore certes pas que cela est difficile, mais il s’agit de l’œuvre de Dieu, de l’appel du Christ, pour lesquels il vaut la peine de faire acte de renoncement. ‘Ce temps est favorable » (Ps 32) nous dit l’Eglise, et avec le psalmiste nous nous écrions :’Ouvre-moi la porte du repentir, Toi qui donnes la vie !’ (Ps 32, 6). Enseigne-moi à me repentir, enseigne-moi à voir mes péchés, et ne m’abandonne pas lorsque, plein de désespoir, je verrai combien ils sont nombreux, combien ils sont forts, combien insurmontable est la puissance du péché. Qu’au moment où je me dirai en moi-même qu’il n’est point de salut pour moi, point de pardon, point de guérison, je puisse savoir qu’en réalité ils existent bel et bien. Ils existent et ils nous sont donnés par l’Esprit du Christ, par le Christ sauveur, invisiblement vivant parmi nous, venu dans le monde pour que toute personne, au lieu de périr, ait la vie éternelle (Jn 3, 15) : Amen ! »

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