Ordos du 13 et 14 Septembre pour le Doyenné

Publié le par Père Jean-Pierre

 

D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

                                     Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : marcantoine.costa@neuf.fr

 

 

 

DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 249

 

Dimanche 13 septembre 2009, 15ème après la Pentecôte ; avant la sainte Croix ; dédicace l’église de la Résurrection à Jérusalem ; ton 5.

 

Tropaire de la Résurrection, t. 5 : Verbe coéternel au Père et à l’Esprit,+ Toi qui es né de la Vierge pour notre salut,/ nous te chantons, nous les fidèles, et t’adorons, Seigneur ;// car Tu as bien voulu souffrir en montant sur la Croix pour y subir la mort en ta chair/ et ressusciter les morts en ta sainte et glorieuse Résurrection.//

 

Troparul, glasul al 5-lea: Pe Cuvântul Cel împreună fără de început cu Tatăl şi cu Duhul, Carele S-a născut din Fecioara spre mântuirea noastră, să-L lăudăm, credincioşii, şi să I ne închinăm; că bine a voit a Se sui cu trupul pe Cruce şi moarte a răbda şi a scula pe cei morţi, întru slăvită Învierea Sa.

 

Tropaire de la Dédicace, t. 4 : Comme Tu as orné de splendeur le céleste firmament,+ sur terre aussi Tu pares de beauté/ la sainte demeure de ta gloire, Seigneur.// Pour les siècles des siècles affermis-la+ et par les prières de la Mère de Dieu agrée les incessantes supplications qu’en ce temple ous faison monter jusqu’à toi,/ Seigneur, notre vie et l’universelle résurrection !

 

Tropaire de l’avant-fête de la Croix, t. 2 : Nous t’offrons, Seigneur, le talisman de la vivifiante Croix/ que malgré notre indignité Tu nous donnas, dans ta bonté.// Sauvegarde notre pays et tout le peuple chrétien/ par les prières de la Mère de Dieu, seul Ami des hommes !// Gloire…

 

Kondakion de la Résurrection, t. 5 : Des enfers où Tu descendis, ô mon Sauveur, + Tu as brisé les portes, ô Souverain, / pour ressusciter les morts, ô Créateur !// Tu brisas l’aiguillon de la mort,+ Adam fut délivré de la malédiction,/ et nous, Seigneur, nous te crions : Sauve-nous, dans ton amour pour les hommes !// Et maintenant…

 

Kondakion de la Dédicace, t. 4 : L’Eglise s’est montrée comme un ciel aux milles feux+ illuminant l’ensemble des croyants ;/ nous y chantons : Seigneur, affermis ce temple saint !

 

Prokimenon avant la Croix, t. 6 : Seigneur, sauve ton peuple,/ et bénis ton héritage !// V/ : Vers toi, Seigneur, je crie : mon Dieu, ne garde pas le silence envers moi ! et de la Dédicace, t. 4 : A ta maison convient la sainteté, Seigneur, pour la longueur des jours ! V/ : Le Seigneur règne : Il s’est revêtu de beauté.

 

Epître du dimanche avant la Croix, Galates 6, 11-18 et de la Dédicace : Hébreux 3, 1-4.

« Frères, voyez ces grosses lettres : je vous écris de ma propre main ! Des gens désireux de se faire remarquer dans l’ordre de la chair, voilà les gens qui vous imposent la circoncision. Leur seul but est de ne pas être persécutés à cause de la Croix du Christ ; car, ceux-là même qui se font circoncire n’observent pas la Loi ; ils veulent, néanmoins que vous soyez circoncis, pour avoir, en votre chair un titre de gloire. Pour moi, non, jamais d’autre titre de gloire que la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ ; par elle, le monde est crucifié pour moi, comme moi pour le monde. Car, ce qui importe, ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la nouvelle création. Sur ceux qui se conduisent selon cette règle, paix et miséricorde ainsi que sur l’Israël de Dieu. Dès lors, que personne ne me cause de tourments ; car moi, je porte en mon corps les marques de Jésus. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit, frères. Amen !

 

Alléluia du dimanche avant la Croix, t. 6 : J’ai exalté mon élu d’entre mon peuple ; J’ai trouvé David, mon serviteur, Je lui ai donné l’onction de mon huile sainte ! - Car ma main le prendra sous sa garde, et mon bras le fortifiera ! et de la Dédicace, t.2 : Ses fondations reposent sur les saintes montagnes ; le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les tentes de Jacob. – On dit de toi des choses glorieuses, Cité de Dieu !

 

Evangile du dimanche avant la Croix, Jean 3, 13-17 (n. trad.) et de la Dédicace : Jean 12, 25-36.

En ce temps-là Jésus dit : « Nul n’est monté au ciel sauf Celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’Homme. Comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’Homme soit élevé, afin que quiconque croit, ait en lui la vie éternelle. Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils, son Unique, pour que toute personne qui croit en lui, au lieu de périr, ait la vie éternelle. Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. »

 

În vremea aceea, Iisus a spus : « Nimeni nu s-a suit în cer, decât Cel ce S-a coborât din cer, Fiul Omului, Care este în cer. Si dupà cum Moise a înaltat sarpele în pustie, asa trebuie sà se înalte Fiul Omului. Ca tot cel ce crede în El sà nu piarà, ci sà aibà viatà vesnicà. Càci Dumnezeu asa a iubit lumea, încât pe Fiul Sàu Cel Unul-Nàscut L-a dat ca orice crede în El sà nu piarà, ci sà aibà viatà vesnicà. Càci n-a trimis Dumnezeu pe Fiul Sàu în lume cas à judece lumea, ci cas à se mântuiascà, prin El, lumea. »

 

Koinonikon du dimanche (« Louez… ») et de la Croix : « Sur nous, Seigneur, a resplendi comme un signe la lumière de ta face : Tu nous donnes la joie et nos cœurs débordent d’allégresse : Alleluia ! ». en ton occ. : t.5.

 

Catéchèse/homélie : mots-clé soulignés dans les textes de ce jour.

Dédicace : le Concile de Nicée (325) avait confirmé la glorification du Christ comme Fils unique engendré de Dieu. L’empereur Constantin fit édifier l’église de l’Anastasis (Résurrection) à Jérusalem, à l’endroit où la tradition gardait le souvenir du tombeau du Christ, sur le saint Sépulcre. Elle fut consacrée le 13 septembre. La « dédicace » (consécration) de cet édifice normatif est également ma fête de tout édifice chrétien, lieu sacré de la glorification du Christ ressuscité et de son retour glorieux.

Firmament : le temple chrétien traditionnel, est une image de la création (cosmos), composée de visible et d’invisible, du ciel (formes circulaires pour le « firmament ») et de la terre (formes carrées), attestant la présence du Christ Pantocrator (Souverain), de la Mère de Dieu, des Anges et de tous les saints et peint de scènes de l’histoire du Salut (de la Création à l’accomplissement des temps).

Coéternel : le Christ est de même nature divine que le Père à l’Esprit, et glorifié dans la Trinité. Les personnes ou « hypostases » divines sont égales, totalement unies (consubstantielles), totalement distinctes, chacune ayant son opération propre. Dieu est Un et Trois, et les Trois sont Un. Chaque personne contient l’autre (« communion »). L’union des personnes ne produit pas l’unité divine ; les personnes ne dérivent pas de la nature. Chacune est et a la totalité de la divinité, non une partie.

Talisman : la Croix, bien précieux des chrétiens, n’est pas seulement un symbole. Elle est puissante.

Circoncision : signe donné par Dieu à Abraham et à sa descendance ; il inscrit dans la chair l’alliance divino humaine et consacre la fécondité à la venue du Messie. Les chrétiens d’origine juive voulait continuer à l’imposer, pour se montrer fidèles à la Loi. Mais, le Messie étant venu, dans la personne du Christ, ce signe n’était plus nécessaire. La « circoncision charismatique » lui succède : l’onction du saint chrême après le baptême, et qui scelle l’alliance avec le Christ de tout chrétien, homme et femme.

Serpent : dans le désert, sur l’ordre de Dieu, Moïse « fit un serpent d’airain et le fixa à une hampe » ; qui était mordu par un serpent « regardait le serpent d’airain et avait la vie sauve » (Nombres 21, 8-9).

Le serpent, signe ambivalent de mort et de vie, d’illusion et de sagesse.

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-250

 

 

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DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 250

 

Lundi 14 sept. 2009. Exaltation de la sainte et vivifiante Croix.  Ton occ. 5

Dormition de saint Jean Chrysostome. Jour d’abstinence rigoureuse.

 

Antienne 1 : Seigneur mon Dieu, écoute-moi : pourquoi m’as-Tu abandonné ?

Refrain en ton occurrent : Par les prières de la Mère de Dieu, ô Sauveur, sauve-nous!

Pourquoi t’éloignes-Tu sans me sauver, sans écouter mes gémissements ? Refrain

Et pourtant Tu habites le sanctuaire, ô Gloire d’Israël ! Refrain

Gloire au Père… et maintenant… Refrain

Antienne 2 : Pourquoi, Seigneur, nous rejeter jusqu’à la fin, t’irriter contre les brebis de ton bercail ?

Refrain en t. occ. : Sauve-nous, ô Fils de Dieu, crucifié dans ta chair, nous qui te chantons : Alléluia !

Souviens-Toi de ton peuple que Tu acquis dès l’origine, que Tu rachetas comme la tribu de ton héritage. Refrain

Dieu est notre roi depuis toujours, au milieu de la terre Il accomplit le salut. Refrain

Gloire au Père… et maintenant… Fils unique et Verbe de Dieu…

Antienne 3 : Le Seigneur règne, que tremblent les peuples ! Il siège sur les chérubins, que chancelle la terre !

Refrain : Tropaire de la fête, ton 1

En Sion le Seigneur est grand, exalté par-dessus tous les peuples. Refrain

Que les peuples célèbrent ton Nom de majesté, car il est saint et redoutable ! Refrain

Gloire au Père… et maintenant… Refrain

 

Isodikon (chant d’entrée) : Exaltez le Seigneur notre Dieu ! Prosternez-vous devant son trône, car il est saint ! Sauve-nous, ô Fils de Dieu, crucifié dans ta chair, nous qui te chantons : Alléluia !

 

Tropaire de la fête, ton 1 : Seigneur, sauve ton peuple, et bénis ton héritage ! Accorde à ton Eglise la victoire sur ses adversaires, et par ta Croix sauve les nations qui t’appartiennent ! Gloire et maintenant…

 

Kondakion de la fête, ton 4 : Toi qui souffris librement d’être exalté sur la Croix, au nouveau peuple appelé de ton Nom accorde ta bienveillance, ô Christ notre Dieu ! Donne force à tes fidèles serviteurs, les protégeant de toute adversité : que ton alliance leur soir une arme de paix, un invincible trophée !

 

Au lieu du trisagion : Devant ta croix, nous nous prosternons, ô Maître, et ta sainte résurrection, nous la chantons !

 

Prokimenon en ton 7 : Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant son trône, car il est saint ! V : Le Seigneur règne, que tremblent les peuples !

Epître : 1 Co 1, 18-24
Frères, la prédication de la mort du Christ sur la Croix est une folie pour ceux qui se perdent ; mais pour nous qui sommes sur la voie du salut, elle est la puissance de Dieu. Voici ce que l’Ecriture déclare : Je détruirai la sagesse des sages ; Je rejetterai le savoir des gens intelligents (Ez 29, 14). Alors, que peut encore dire le sage ? ou l’homme instruit ? ou le discuteur de ce monde ? Dieu a démontré que la sagesse de ce monde est folie !

En effet, le monde a été incapable, au moyen de la sagesse humaine, de reconnaître Dieu là où se manifestait la sagesse divine. C’est pourquoi, Dieu a décidé de sauver ceux qui croient en utilisant ce message apparemment fou que nous prêchons. Les Juifs demandent des miracles comme preuve et les Grecs cherchent la sagesse. Quant à nous, nous annonçons le Christ cloué sur la Croix : c’est un message scandaleux pour les Juifs et une folie pour les non-Juifs. Mais, pour ceux que Dieu a appelés, aussi bien Juifs que non-Juifs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu.

Alléluia en ton 1 : Souviens-Toi de ton peuple, que Tu as acquis dès l’origine. V : Dieu est notre roi depuis toujours, au milieu de la terre Il accomplit le salut.

 

Evangile : Jean 19, 6-11, 13-20, 25-28, 30-35

En ce temps-là, lorsque les chefs des prêtres et les gardes virent Jésus, ils crièrent : « Cloue-le sur une croix ! Cloue-le sur une croix ! » Pilate leur dit : « Prenez-le et clouez-le vous-mêmes sur une croix, car, moi, je ne trouve pas de raison de le condamner. » Les Judéens lui répondirent : « Nous avons une loi, et selon cette loi il doit mourir, car il a déclaré qu’il était le Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces mots, il eut encore plus peur. Il rentra dans le palais et demanda à Jésus : « D’où es-tu venu ? »

Mais Jésus ne lui donna pas de réponse. Pilate lui dit alors : « Tu ne veux pas me parler ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et que j’ai aussi le pouvoir de te faire clouer sur une croix ? »

Jésus lui répondit : « Tu n’as aucun pouvoir sur moi à part celui que Dieu t’a accordé d’en haut. C’est pourquoi, la personne qui m’a livré à toi est plus coupable que toi. »

Quand Pilate entendit ces mots, il fit amener Jésus dehors ; il s’assit sur le siège du juge à l’endroit appelé « Place pavée » (qu’on nomme Gabbatha en hébreu). C’était le jour qui précédait la fête de Pâque, vers midi. Pilate dit aux Judéens : « Voilà votre roi ! » Mais ils se mirent à crier : « A mort ! A mort ! Cloue-le sur une croix ! » Pilate leur dit : « Faut-il que je cloue votre roi sur une croix ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors Pilate leur livra Jésus, pour qu’on le cloue sur une croix.

Ils se saisirent donc de Jésus. Jésus sortit de la ville, en portant lui-même sa croix, pour aller à un endroit appelé le Lieu du Crâne (qu’on nomme Golgotha en hébreu). Là, les soldats clouèrent Jésus sur la Croix. En même temps, ils mirent aussi deux autres hommes sur des croix, de chaque côté de Jésus qui se trouvait au milieu. Pilate ordonna aussi de faire un écriteau et de le mettre sur la croix ; il portait cette inscription : Jésus de Nazareth, le roi des Judéens. Beaucoup de Judéens lurent cet écriteau, car l’endroit où l’on avait mis Jésus en croix était près de la ville et l’inscription était en hébreu, en latin et en grec.

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie la femme de Cléopas, et Marie de la ville de Magdala. Jésus vit sa mère et, auprès d’elle, le disciple qu’Il aimait. Il dit à sa mère : « Voici ton fils, femme ! » Puis Il dit au disciple : « Voici ta mère ! » Et dès ce moment le disciple la prit chez lui. Après cela, comme Jésus savait que, maintenant, tout était achevé, Il dit pour accomplir le texte de l’Ecriture : « J’ai soif ! » Quand Il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est achevé ! » Puis Il baissa la tête et rendit l’esprit. C’était un vendredi et les chefs judéens ne voulaient pas que les corps restent sur les croix durant le sabbat, car ce sabbat-là était une journée importante. Ils demandèrent donc à Pilate de faire briser les jambes des crucifiés et de faire enlever les corps. Alors les soldats vinrent et brisèrent les jambes du premier, puis du second de ceux qu’on avait mis en croix en même temps que Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, ils virent qu’Il était déjà mort ; c’est pourquoi ils ne lui brisèrent pas les jambes. Mais un des soldats lui perça le côté avec sa lance, et du sang et de l’eau en sortirent aussitôt. Celui qui rapporte ces faits les a vus, et ce qu’il rapporte est vrai. Il sait, lui, qu’il dit la vérité, afin que vous aussi vous croyiez.

 

Mégalynaire en ton 8 : Magnifie, ô mon âme, la très-précieuse Croix du Seigneur ! Mère de Dieu, tu es l’image du Paradis, toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ par qui la sainte Croix, le nouvel arbre de vie, fut plantée sur la terre ; et, au jour de son Exaltation, nous nous prosternant devant le Christ, nous te magnifions.

 

Koinonikon (chant de communion) : Sur nous, Seigneur, a resplendi comme un signe la lumière de ta face ; / Tu nous donnes la joie et nos cœurs débordent d’allégresse : Alléluia !

 

A la place de : Nous avons vu la lumière véritable, on chante, selon l’usage grec, le tropaire de la fête.

 

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