Dimanche 26 juillet 2009 : 7ème après la Pentecôte. Ton 6. Saint anargyre Hermolaüs

Publié le par Père Jean-Pierre

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-240

 

D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

                                     Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : marcantoine.costa@neuf.fr

 

 

 

DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 240

 

Dimanche 26 juillet 2009 : 7ème après la Pentecôte. Ton 6. Saint anargyre Hermolaüs

 

Tropaire de la Résurrection en ton 6 : Devant ton sépulcre, les puissances des cieux autant que les soldats, / furent frappées d’effroi.// Marie-Madeleine se tenait près du tombeau/ et cherchait ton corps immaculé.// Mais Tu brisas l’enfer sans te laisser vaincre par lui ; + Tu rencontras la Vierge et nous donnas la vie:/ Ressuscité d’entre les morts, Seigneur, gloire à toi !//

 

Tropar Învierii, glasul 6: Puterile îngereşti la mormântul Tău şi străjerii au amorţit şi sta Maria la mormânt, căutând preacurat Trupul Tău. Prădat-ai iadul, nefiind ispitit de dânsul; întâmpinat-ai pe Fecioara, dăruind viaţă. Cela ce ai înviat din morţi, Doamne, slavă Ţie!

 

Tropaires et kondakia de l’église. Gloire…

 

Kondakion de la Résurrection en ton 6:  De sa main vivifiante, le Seigneur Source-de-vie, le Christ notre Dieu,+ a fait surgir tous les morts des ténèbres de l’enfer,/ accordant la résurrection à tout le genre humain.// Il est vraiment notre Sauveur, / notre Vie, notre Résurrection et le Dieu de l’univers !//

 

Condacul Învierii, glasul 6 : Cu palma cea începàtoare de viatà, pe cei morti din adâncurile cele întunecoase înviindu-le pe toti, Dàtàtorul de viatà, Hristos Dumnezeu, înviere a dàruit neamului omenesc ; cà este Mântuitorul tuturor, învierea si viata si Dumnezeu a toate.   Et maintenant…

 

Kondakion de la Mère de Dieu, t. 6 : Protectrice assurée des chrétiens, + Médiatrice sans défaillance devant le Créateur, / ne dédaigne pas la voix suppliante des pécheurs !// Mais dans ta bonté+ hâte-toi de nous secourir, / nous qui te crions avec foi:// « Sois prompte dans ton intercession, + et empressée dans ta prière, ô Mère de Dieu,/ Secours constant de ceux qui t’honorent ».//

 

Prokimenon du dimanche en ton 6 : Seigneur, Sauve ton peuple, / et bénis ton héritage !// Vers toi, Seigneur, je crie ; mon Dieu, ne garde pas le silence envers moi !

 

Epître : Romains 15, 1-7 (n. trad.)

Frères, nous avons l’obligation, nous les forts, de porter les infirmités des faibles et de ne pas nous faire plaisir à nous-mêmes. Que chacun de nous fasse plaisir au prochain, en vue du bien, pour l’édification. Car le Christ ne s’est pas fait plaisir à lui-même ; mais, il est écrit : « Les outrages de ceux qui t’outragent sont retombés sur moi. » Or tout ce qui fut écrit dans le passé a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation tirées des Ecritures, nous possédions l’objet de l’espérance.

Que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les uns à l’égard des autres les mêmes dispositions, selon le Christ Jésus, afin que d’un même cœur et d’une seule bouche vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ.

Ainsi, soyez accueillants les uns pour les autres, comme le Christ fut accueillant pour vous, à la gloire de Dieu.

 

Alléluia du dimanche en ton 6 : Celui qui demeure sous le secours du Très Haut repose sous la protection du Dieu du ciel. - Il dit au Seigneur : « Tu es mon soutien et mon refuge : mon Dieu, en qui je mets mon espérance ! »

 

Evangile : Matthieu 9, 27-35 (n. trad.)

En ce temps-là, Jésus était en chemin ; deux aveugles se mirent à le suivre en criant : « Fais-nous miséricorde, Fils de David ! » Jésus arrivé à la maison, les aveugles vinrent à sa rencontre ; Il leur dit : « Avez-vous foi que Je puisse faire cela ? » Ils lui disent : « Oui, Seigneur ! » Alors Il leur toucha les yeux en disant : « Qu’il vous advienne selon votre foi ! » Et leurs yeux s’ouvrirent. Alors Jésus les avertit : « Veillez à ce que personne ne le sache! » Mais à peine sortis, ils en répandirent la nouvelle dans toute cette terre. Tandis que Jésus et ses disciples sortaient (du village), on lui présenta un muet possédé: une fois le démon expulsé, le muet se mit à parler ; et les foules étaient émerveillées et disaient : « Jamais il n’y a eu pareille manifestation en Israël ! » Mais les Pharisiens disaient : « C’est par le prince des démons qu’il expulse les démons ! » Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’évangile du Royaume et soignant dans le peuple toute maladie et de toute infirmité.

 

În vremea aceea, plecând Iisus de acolo, doi orbi se tineau dupà El strigând si zicând : Miluieste-ne pe noi, Fiule al lui David ! Dupà ce a intrat în casà, au venit la el orbii si Iisus i-a întrebat : Credeti cà pot sà fac Eu aceasta ? Zis-au Lui : Da, Doamne ! Atunci S-a atins de ochii lor, zicând : Dupà credinta voastrà, fie vouà ! Si s-au deschis ochii lor. Iar Iisus le-a poruncit cu asprime, zicând : Vedeti, nimeni sà nu stie ! Iar ei, iesind, L-au vestit în tot tinutul acela. Si plecând Iisus si ucenicii, iatà au adus la El un om mut, având demon. Si fiind scos demonul, mutul a gràit. Iar multimile se minunau zicând : Niciodatà nu s-a aràtat asa în Israel ! Dar fariseii ziceau : Cu domnul demonilor scoate pe demoni. Si Iisus stràbàtea toate cetàtile si satele, propovàduind Evanghelia împàràtiei si vindecând toatà boala si toatà neputinta în popor.

 

Catéchèse : les mots clé dans ces textes

- effroi : sentiment strictement religieux éprouvé, dans la Bible, devant une manifestation (cosmique ou personnelle) de la grandeur et de la toute-puissance ou souveraineté du Dieu vivant. L’être humain se sent tout petit. Ses nuances vont de la terreur (cf. les gardes du Sépulcre au matin de Pâques) à la crainte révérencielle qui se traduit par l’adoration et la prosternation. Liturgiquement, cette sensibilité est exprimée par la prière du Trois fois Saint (trisaghion)

- immaculé : le Corps du Christ Seigneur est sans péché et sans passion ; de plus, il est passé par la mort sans connaître la corruption ; il est rempli du saint Esprit et transfiguré (baptême dans le Jourdain et sur le mont Thabor) par la lumière et les énergies divines ; il est vénéré comme sacrement de la présence divine et consommé eucharistiquement comme tel.

- vivifiante : la main du Christ est celle qui créa le ciel et la terre, tous les êtres visibles et invisibles, et surtout l’Homme ; elle tire les humains de l’enfer (icône su Samedi saint) et les guérit en se levant ou par contact ; elle bénit (icône) ; elle est pleine des énergies de l’Esprit saint, le Vivifiant ; elle fait la volonté du Père qui vivifie ; elle a son icône dans le signe de la Croix.

- Médiatrice : il n’est pas d’intermédiaire créé entre les humains et Dieu : par l’Incarnation, leur relation à lui est immédiate ;  la Mère de Dieu intercède par sa prière, sa présence toute-sainte, sa protection et son exemple. Nous lui disons « sauve-nous ! », sachant que seul le Christ est Sauveur ; elle « sauve » en le portant en elle et dans ses bras, et nous conduit à lui.

- forts : les baptisés sont « forts » de la force de l’Esprit, reçu au saint baptême par ceux qui ont la Foi. Ils n’ont pas peur de la mort, parce qu’ils savent que, dans le pouvoir qu’elle exerçait sur les humains, elle est vaincue. Ils sont forts parce qu’ils sont conscients de la force divine dont ils ont été investis, et qui se manifeste par l’amour du prochain, dans la douceur.

- consolation : sans minimiser la réalité des souffrances humaines, le Consolateur (Christ ou Esprit) les transfigure en révélant sa présence en elle, en communiquant leur sens pour le Salut, en les remplissant de la grâce de son amour.

- aveugle : infirmité du corps ou de l’âme, la cécité est encore le signe d’un manque charismatique, l’incapacité de voir la présence de Dieu en toute chose. Symbole de l’état de péché dans lequel est l’humanité après le Paradis. Le Salut consiste à voir Dieu, en ce monde (dans la création, les personnes et les circonstances) et dans le monde qui vient.

- muet : infirmité du corps ou de l’âme, le mutisme est encore le signe d’un manque charismatique, l’incapacité de parler à Dieu, de le célébrer et de témoigner de ses œuvres. Symbole de l’état de péché qui rend incapable de prophétiser.

- possédé : le péché résulte de l’habitation en l’être humain de l’esprit du mal, appelé encore « démon », « diable » ou « malin ». Le mal (cosmique, social, corporel, psychologique) est d’origine spirituelle. Il n’y a pas de maux « naturels ». 

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