Jeudi 25 décembre 2008, naissance humaine de Jésus Christ, Fils unique engendré de Dieu

Publié le par Père Jean-Pierre

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-206

 

D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

                                     Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : pma.costa@9online.fr

 

 

 

DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 206

 

Jeudi 25 décembre 2008, naissance humaine de Jésus Christ, Fils unique engendré de Dieu

 

Antienne 1 en ton occurrent : Seigneur, je te rends grâce de tout mon cœur, dans le cercle des justes et dans l’assemblée ! Refrain : Par les prières de la Mère de Dieu, sauve-nous, Dieu sauveur !

Grandes sont les œuvres du Seigneur : elles sont dignes d’étude et d’amour ! R

Faste et splendeur, son ouvrage ! Sa justice demeure pour toujours ! R

Il déclare pour toujours son alliance, saint et redoutable est son Nom ! R. Gloire… et maintenant… R

 

Antienne 2 en ton occurrent : Bienheureux qui craint le Seigneur, qui se plaît à ses préceptes !

Refrain : Sauve-nous, ô Fils de Dieu, Toi qui es né de la Vierge ! Nous te chantons : Alléluia !

Opulence et bien-être en sa maison, sa justice demeure à jamais. R

Il se lève en la ténèbre, Lumière des cœurs droits ! R

Gloire… et maintenant… Fils unique et Verbe de Dieu, Toi qui es immortel…

 

Antienne 3 en ton 4 : Oracle du Seigneur mon Maître : Siège à ma droite, de tes ennemis Je ferai l’escabeau de tes pieds. Refrain : le tropaire en ton 4 (cf. plus bas)

De Sion le Seigneur étendra ton sceptre de puissance : domine au cœur de l’ennemi ! Refrain.

A toi la royauté au jour de ta naissance, dans la splendeur, la sainteté ! Refrain.

Gloire… et maintenant… Refrain.

 

Isodikon (chant d’entrée) : Avant l’aurore, Je t’ai fait naître de mon sein. Le Seigneur l’a juré et Il ne se dédiera pas : Tu es pontife à jamais selon l’ordre de Melchisédech ! Sauve-nous, ô Fils de Dieu, Toi qui es né de la Vierge ! Nous te chantons : Alléluia !

 

Tropaire en ton 4 : Ta naissance, ô Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de l’intelligence. Ceux qui servaient les astres sont instruis par l’astre de t’adorer Soleil de justice, et te contempler, Orient venant des hauteurs : Seigneur, gloire à toi ! (3 f.) Gloire… et maintenant…

 

Kondakion en ton 3 : La Vierge aujourd’hui met au monde l’Eternel, et la terre offre une grotte à l’Inaccessible! Les anges et les pasteurs le louent, et les mages avec l’étoile s’avancent. Car Tu es né pour nous, Enfant nouvelet, Dieu pré éternel !

 

Au lieu du trisagion : Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu le Christ : Alléluia !

 

Prokimenon en ton 8 (Ps.65, 4 et 1): Toute la terre se prosternera devant toi : elle te chantera des psaumes ! Elle chantera des psaumes pour ton Nom, Très-Haut ! V : Acclamez le Seigneur, toute la terre ! Chantez un psaume pour son Nom ! Célébrez la louange de sa gloire !

 

Epître : Galates 4, 4-7 (n. trad.)

Frères, lorsque vint la plénitude du temps, Dieu envoya en mission son Fils, venu d’une femme, venu sous la Loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la Loi, et pour que nous recevions la filiation divine. Vous êtes donc des fils : Dieu a envoyé en mission dans nos cœurs l’Esprit de son Fils ; Il crie : Abba ! Père ! Aussi es-tu, non plus esclave, mais fils ; et, si tu es fils, tu es également héritier par l’œuvre de Dieu.

 

Alléluia en ton 1 (Ps.18, 2 et 3) :

Les cieux racontent la gloire de Dieu et le firmament annonce l’œuvre de ses mains ! V : Le jour au jour proclame la Parole, et la nuit à la nuit en transmet la connaissance.

 

Evangile : Matthieu 2, 1-12 (n.trad.)

En ce temps-là, comme Jésus était né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient d’être mis au monde ? Car nous avons vu son étoile à l’Orient et nous sommes venus l’adorer ». A cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et s’enquit auprès d’eux du lieu où le Christ, le Messie, devait naître. « A Bethléem de Judée, lui dirent-ils, car ainsi est-il écrit par le prophète : ‘Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le plus petit des chefs-lieux de Juda : car c’est de toi que sortira le chef qui fera paître Israël, mon peuple’ ». Alors Hérode fit appeler secrètement les mages, se fit préciser par eux l’époque à laquelle l’étoile apparaissait, et les envoya à Bethléem en disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant ; et, quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que, moi aussi, j’aille l’adorer ». Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route ; et voici que l’étoile, qu’ils avaient vue à l’Orient, avançait devant eux jusqu’à ce qu’elle vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant. A la vue de l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec Marie, sa mère, et, se prosternant, ils l’adorèrent ; ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Puis, avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin.

 

Mégalynaire en ton 1 : Magnifie, ô mon âme, celle qui est plus glorieuse et plus vénérable que toutes les puissances des cieux ! Je vois un mystère étonnant qui dépasse l’entendement : une grotte est devenue le ciel et la Vierge remplace le trône des chérubins ; la crèche est la demeure où repose le Christ, notre Dieu infini que nous chantons et magnifions !

 

Koinonikon (Ps.110) en ton occurrent : Il a envoyé la rédemption à son peuple ; Il a établi pour l’éternité son testament : Alléluia !

 

Au lieu de Nous avons vu la vraie lumière, on chante le tropaire de la Fête.

 

Homélie et catéchèse : la vie en Christ relève de la connaissance de Dieu (tropaire du jour), fondée sur :

1) le témoignage de la création (antienne 1, prokimenon, alléluia) ; la nature manifeste la Sagesse de Dieu (qui est en personne le Christ, le Logos). La rationalité du réel révèle l’intelligence divine.

2) le témoignage de la Parole (avant d’être Ecriture…), l’accomplissement des prophéties

3) le témoignage des saints approfondit la connaissance de Dieu par la glorification et la louange : Dieu n’est pas seulement intelligent et intelligible ; en sa transcendance, Il est également « inexprimable, incompréhensible, invisible, inaccessible » (saint Jean Chrysostome). Les croyants s’approchent de lui par la célébration, l’adoration, la bénédiction, la louange et la glorification d’un cœur pur, organe ultime de la connaissance de Dieu. L’exemple en est donné par la création elle-même (versets de l’alléluia), les bergers, les mages, la Vierge elle-même, et nous, les chrétiens ! La connaissance adoratrice du Seigneur s’exprime par le gestuel (prosternation, signe de la Croix, station debout, agenouillement), le chant, la proclamation de la Parole, les offrandes (encens, lumière, argent, fruits, aliments, et surtout le pain et le vin transfigurés par le saint Esprit en Corps et Sang de l’Adoré). Le Christ Lui-même a enseigné que « les vrais adorateurs adorent en Esprit et en Vérité » (Jean 4, 23) : rendre hommage avec inspiration au Seigneur selon ce qu’Il a révélé de lui-même. C’est l’adoration où l’intelligence est unie au cœur. La glorification est ainsi au-dessus de la compréhension, en elle est transfigurée la raison.

 

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