Dimanche 9 novembre 2008, 21ème après Pentecôte, 8ème après la Croix, ton 4.

Publié le par Père Jean-Pierre

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-199

 

D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

                                     Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

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DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 199

 

Dimanche 9 novembre 2008, 21ème après Pentecôte, 8ème après la Croix, ton 4.

Mémoire des saints Onésiphore et Porphyre d’Ephèse et de saint Nectaire d’Egine, le Nouvel Apparu

 

Tropaire de la Résurrection, t. 4 : Recevant de l’ange la joyeuse nouvelle de la Résurrection de leur Seigneur+ et détournant l’ancestrale condamnation,/ les saintes Femmes se firent gloire d’annoncer aux apôtres:// le Christ a triomphé de la mort !/ Il est ressuscité, notre Dieu, pour donner au monde la grâce du salut.//

 

Tropar Învierii, glas 4: Propovăduirea Învierii cea luminată înţelegând-o de la înger uceniţele Domnului şi lepădând osândirea cea strămoşească, Apostolilor lăudându-se au zis: Jefuitu-s-a moartea, sculatu-S-a Hristos Dumnezeu, dăruind lumii mare milă.

 

Tropaire (s) et kondakia de l’église. Gloire au Père…

 

Kondakion de la Résurrection, t. 4 : Mon Sauveur et mon Libérateur a ressuscité tous les mortels,+ les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau./ Il a brisé les portes de l’enfer et en Maître souverain Il est ressuscité le troisième jour.//   Et maintenant…

 

Kondakion de la Mère de Dieu, t. 6 : Protectrice assurée des chrétiens, + Médiatrice sans défaillance devant le Créateur, / ne dédaigne pas la voix suppliante des pécheurs !// Mais dans ta bonté+ hâte-toi de nous secourir, / nous qui te crions avec foi:// « Sois prompte dans ton intercession, + et empressée dans ta prière, ô Mère de Dieu, / Secours constant de ceux qui t’honorent ». //

 

Prokimenon du ton 4 : Que tes œuvres sont admirables, Seigneur !/ Tu as fait toutes choses dans ta sagesse !// V/ : Bénis le Seigneur, ô mon âme ! Seigneur mon Dieu, Tu as été grandement magnifié  (!

 

Epître : Ephésiens 2, 14-22.

Frères, le Christ en personne est notre paix, Lui qui a réuni en un seul peuple les Juifs et les Païens, et qui a fait tomber ce mur de haine qui les séparait. En sacrifiant sa propre chair, Il a mis fin à l’antique Loi, avec tous ses règlements et ses prohibitions. Des deux antagonistes de jadis, Il a formé en lui-même un peuple unique et une humanité nouvelle, réalisant la paix entre eux et les réconciliant avec Dieu. Les uns et les autres, Il les a unis en un seul corps, par cette croix sur laquelle Il a mis à mort l’inimitié. Il est donc venu pour annoncer à tous la bonne nouvelle, l’Evangile de la paix, à vous qui étiez loin et à ceux qui étaient proches, de sorte que par lui nous avons, les uns et les autres, libre accès auprès du Père en un seul Esprit saint. Aussi n’êtes-vous plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes la maison de Dieu. Vous faites partie d’un édifice qui a pour fondations les apôtres et les prophètes, et dont la pierre d’angle est en personne Jésus Christ. En lui, toute la construction s’élève harmonieusement, pour devenir un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous aussi, vous entrez, les uns unis aux autres, comme pierres de cette construction qui deviendra, par l’Esprit saint, la demeure de Dieu.

 

Alléluia du ton 4: Chevauche dans l’éclat de ta royale splendeur ! Défends la vérité, la bonté, la justice ! - Tu aimes la justice ; Tu détestes l’iniquité.

Evangile : Luc 8, 41-56 (notre traduction).

En ce temps-là, voici qu’arriva un homme du nom de Jaïre : il était chef de synagogue. Tombé aux pieds de Jésus, il le suppliait de venir chez lui, parce qu’il avait une fille unique, d’environ douze ans, et elle se mourait. Et tandis que Jésus s’y rendait, les foules manquaient de l’étouffer. Or une femme en hémorragie depuis douze ans et qui n’avait pu être soignée par personne, s’approcha par derrière et toucha la frange du manteau de Jésus : à l’instant son hémorragie cessa. Et Jésus demanda : « Qui m’a touché ? » Comme tous s’en défendaient, Pierre et ses compagnons lui dirent : « C’est Toi qui commandes, mais les foules te pressent à t’écraser ! » Jésus reprit : « Quelqu’un m’a touché : J’ai senti une puissance sortir de moi. » Voyant qu’elle ne pourrait rester cachée, la femme vint toute tremblante et, se jetant aux pieds de Jésus, révéla devant tout le peuple pour quelle raison elle l’avait touché et comment elle avait été guérie à l’instant. Jésus lui dit : « Fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix ! » Jésus parlait encore, quand de chez le chef de la synagogue quelqu’un vint dire à celui-ci : « Ta fille est morte, ne dérange plus le Maître ! » Mais Jésus, qui avait entendu, lui répondit : « N’aie pas peur; crois seulement, et elle sera sauvée ! » Arrivé à la maison, Jésus ne laissa personne entrer avec lui, sauf Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père et la mère de la petite fille. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle, mais Jésus leur dit : « Ne pleurez pas, elle n’est pas morte, mais elle dort ! » Et les gens riaient de lui, sachant bien qu’elle était morte. Mais Jésus lui prit souverainement la main et lui dit à haute voix : « Petite enfant, réveille-toi ! » Le souffle lui revint et, à l’instant même, elle ressuscita. Et Jésus ordonna de lui donner à manger. Ceux qui l’avaient engendrée étaient hors d’eux-mêmes, mais Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

 

În vremea aceea iatà a venit un bàrbat, al càrui numele era Iair si care era mai-marele sinagogii. Si càzând la picioarele lui Iisus, Îl ruga sà intre în casa lui. Càci avea numai o fiicà, ca de doisprezece ani, si ea era pe moarte. Si, pe când se ducea El, multimile Îl împresurau. Si o femeie, care de doisprezece ani avea scurgere de sânge si cheltuise cu doctorii toatà averea ei, si de nici unul nu putuse sà fie vindecatà, apropiindu-se pe la spate, s-a atins de poala hainei Lui si îndatà s-a oprit curgerea sângelui ei. Si a zis Iisus : « Cine este cel ce s-a atins de Mine ? » Dar toti tàgàduind, Petru si ceilalti care erau cu El, au zis : « Învàtàtorule, multimile Te îmbulzesc si Te strâmtoreazà si Tu zici : Cine este cel s-a atins de Mine ? » Iar Iisus a zis : « S-a atins de Mine cineva. Càci am simtit o putere care a iesit din Mine. » Si femeia, vàzându-se vàdità, a venit tremurând si, càzând înaintea Lui, a spus de fatà cu tot poporul din ce cauzà s-a atins de El si cum s-a tàmàduit îndatà. Iar El a-zis : « Îndràzneste, fiicà, credinta ta te-a mântuit. Mergi în pace. » Si încà vorbind El, a venit cineva de la mai-marele sinagogii, zicând : « A murit fiica ta. Nu mai supàra pe Învàtàtorul. » Dar Iisus, auzind, i-a ràspuns : « Nu te teme ; crede numai si se va izbàvi ». Si venind în casa, n-a làsat pe nimeni sà intre cu El, decât numai pe Petru si pe Ioan si pe Iacov si pe tatàl copilei si pe mamà. Si totii plângeau si se tânguiau pentru ea. Iar El a zis : « Nu plângeti ; n-a murit, ci doarme ». Si râdeau de El, stiind cà a murit. Iar El, scotând pe toti afarà si apucând-o de mânà, a strigat, zicând : « Copilà, scoalà-te ! » Si duhul ei s-a întors si a înviat îndatà ; si a poruncit El sà i se dea sà mànânce. Si au ràmas uimiti pàrintii ei. Iar El le-a poruncit sà nu spunà nimànui ce s-a întâmplat.

 

Homélie et catéchèse : le temps après la Pentecôte est une nouvelle page de l’Histoire universelle

1. L’épître annonce la grande dignité des baptisés, condition totalement nouvelle dans l’Histoire.

2. L’évangile du jour atteste la puissance divine de Jésus Christ, Personne divine faite Homme. La nouvelle définition de la mort est donnée : elle est un sommeil (« dormition »), avant le réveil de la Résurrection universelle (cf. Credo). Le commandement de Jésus : « ne pleure pas » a sa source dans la Résurrection. Les chrétiens ne pleurent pas les défunts, sauf si ceux-ci sont morts dans de grands péchés non pardonnés, et qui peuvent mettre en cause leur salut. Ils pleurent plutôt sur leurs propres péchés, en contradiction  avec l’Evangile.

3. Tous les textes comportent l’appel pour les chrétiens à vivre en cohérence avec la réalité nouvelle. Le péché des baptisés est souvent d’être très en retard par rapport à la réalité de leur baptême et du statut nouveau de l’humanité. De la modernité de l’Evangile et de la sainte Tradition, nous sommes quelquefois bien loin !

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