Dimanche 19 Octobre 2008,lectures

Publié le par Père Jean-Pierre

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-196

 

D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

                                     Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : pma.costa@9online.fr

 

 

 

DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 196

 

Dimanche 19 Octobre 2008-10-15, 18ème après Pentecôte, 5ème après la Croix, ton 1.

Saint prophète Joël, saint Vrain de Cavaillon, saint Jean de Ryla.

 

Tropaire de la Résurrection en ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, + et ton corps très pur gardé par les soldats, / Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, donnant la vie au monde. // C’est pourquoi les vertus célestes te crient : « ô Donateur de vie, gloire à ta résurrection !+ Gloire à ton royaume !/ Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme ! »//

 

Troparul Învierii, glasul 1: Piatra fiind pecetluită de iudei şi ostaşii străjuind preacurat Trupul Tău, înviat-ai a treia zi, Mântuitorule, dăruind lumii viaţă. Pentru aceasta, Puterile cerurilor strigau Ţie, Dătătorule de viaţă: Slavă învierii Tale, Hristoase! Slavă împărăţiei Tale! Slavă iconomiei Tale, Unule Iubitorule de oameni!

 

Tropaire(s) et kondakion (a) de l’église. Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit…

 

Kondakion de la Résurrection en ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, / Tu as ressuscité le monde avec toi ; // la nature humaine te chante comme Dieu, la mort s’évanouit, + Adam jubile, Seigneur, / et Eve, désormais libérée de ses liens, proclame avec allégresse : Ô Christ, c’est Toi qui accordes à tous la Résurrection !//  Et maintenant et toujours…

 

Kondakion de la Mère de Dieu, t. 6 : Protectrice assurée des chrétiens, + Médiatrice sans défaillance devant le Créateur, / ne dédaigne pas la voix suppliante des pécheurs !// Mais dans ta bonté+ hâte-toi de nous secourir, / nous qui te crions avec foi:// « Sois prompte dans ton intercession, + et empressée dans ta prière, ô Mère de Dieu, / Secours constant de ceux qui t’honorent ». //

 

Prokimenon du ton 1 : Que ta miséricorde, Seigneur, vienne sur nous, /  comme nous avons mis en toi notre espérance !// V/ : Exultez, les justes, dans le Seigneur ! Aux hommes droits convient la louange !

 

Epître : Galates 1, 11-19 – usage roumain, n. trad.

Frères, je vous informe que la bonne Annonce (l’Evangile) annoncée par moi n’est pas humaine. Je ne l’ai pas reçue d’un être humain, elle ne m’a été enseignée par personne, mais révélée par Jésus-Christ.

Vous avez entendu parler de la façon dont je me conduisais quand j’étais attaché à la religion juive. Vous savez comment je persécutais avec violence l’Eglise de Dieu et m’efforçais de la détruire. Je surpassais bien des compatriotes juifs de mon âge dans la pratique de la religion juive ; j’étais extrêmement zélé pour les traditions de mes pères.

Lorsque Celui qui m’a choisi dans les entrailles de ma mère et m’a appelé par sa grâce eut la bienveillance de révéler son Fils en moi pour que j’en fasse la bonne Annonce aux nations, aussitôt, sans consulter ni la chair ni le sang, et sans me rendre à Jérusalem pour voir ceux qui furent apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie, puis je suis retourné à Damas. C’est trois ans plus tard que je me suis rendu à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je suis resté quinze jours avec lui. Je n’ai vu aucun autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur. 

Alléluia du ton 1 : Dieu m’accorde la revanche et me soumet les peuples ! - Dieu accomplit des merveilles pour le salut de son roi ; Il fait miséricorde à son Christ, à David et à sa descendance pour les siècles.

 

Evangile : Luc 7, 11-16 – n. trad.

En ce temps-là, (après la guérison du fils du centurion) Jésus se rendit à une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule l’accompagnaient. Comme Il approchait de la porte de la ville, voilà qu’on portait en procession un mort : c’était le fils unique de sa mère, qui était veuve. Une foule sortie de la ville se trouvait avec elle. Quand le Seigneur la vit, Il fut ému pour elle dans ses entrailles et lui dit : « Ne pleure pas ! » Et s’avançant Il toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent. Jésus dit : « Jeune homme, Je te le dis, réveille-toi ! » Le cadavre se dressa sur son séant et se mit à parler. Jésus le donna à sa mère. Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous ! » et aussi : « Dieu a pris en considération son peuple ! »

 

În vremea aceea, (dupà vindecàri fiului ostasului), Iisus S-a dus într-o cetate numità Nain si cu El împreunà mergeau ucenicii Lui si multà multime. Iar când S-a apropiat de poarta cetàtii, iatà scoteau un mort, singurul copil al mamei sale, si ea era vàduvà, si multime mare din cetate era cu ea. Si, vàzând-o, Domnul, I s-a fàcut milà de ea si le-a zis : « Nu plânge ! » Si apropiindu-Se, S-a atins de sicriu, iar cei ce-l duceau s-au oprit. Si a zis : « Tinere, tie îti zic, scoalà-te ! » Si s-a ridicat mortul si a început sà vorbeascà, si l-a dat mamei lui. Si fricà i-a cuprins pe toti si slàveau pe Dumnezeu, zicând : « Prooroc mare s-a ridicat între noi si Dumnezeu a cercetat pe poporul Sàu ! »

 

Catéchèse/ homélie : comparer cet évangile avec le miracle du prophète Elie (1 Rois, 17, 17-24).

« Voici ce qui arriva après ces événements (miracle de la farine et de l’huile). Le fils de cette femme (la veuve de Sarepta), la propriétaire de la maison, tomba malade. Sa maladie fut si violente qu’il ne resta plus de souffle en lui. La femme dit à Elie : ‘Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ? Tu es venu chez moi pour rappeler ma faute et faire mourir mon fils.’ Il lui répondit : ‘Donne-moi ton fils.’ Il le prit des bras de la femme, le porta dans la chambre haute où il logeait, et le coucha sur son lit. Puis il invoqua le Seigneur en disant : ‘Seigneur, mon Dieu, veux-Tu du mal même à cette veuve chez qui je suis venu en émigré, au point que Tu fasses mourir son fils ?’ Elie s’étendit trois fois sur l’enfant et invoqua le Seigneur en disant : ‘Seigneur, mon Dieu, que le souffle de cet enfant revienne en lui !’ Le Seigneur entendit la voix d’Elie, et le souffle de l’enfant revint en lui, il fut vivant. Elie prit l’enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa mère ; Elie dit : ‘Regarde ! Ton fils est vivant.’ La femme dit à Elie : ‘Oui, maintenant, je sais que tu es un homme de Dieu et que la parole du Seigneur est vraiment dans ta bouche.’ »

Note i) de la T.O.B., p.679 : les malheurs étaient souvent considérés  comme la punition d’une faute ; la veuve pense que la présence d’Elie a rappelé au Seigneur la faute pour laquelle Il lui avait déjà pris son mari et va lui prendre encore son fils (cf. 1 Rois 18, 9 ; Luc 13, 1 ; Jean 9, 2-3).

Pour le verbe « réveille-toi », voir la longue note v)  de la T.O.B., p.2471 qui explique notre traduction.

La condition de la veuve en milieu sémitique : « Solitaire (Baruch 4, 12-16), la veuve représente un cas typique de malheur (Isaïe 47, 9). Son costume (Genèse 38, 14 ; Judith 10, 3) manifeste un double deuil : à moins d’un nouveau mariage elle a perdu l’espoir de la fécondité ; elle est sans défense » (V.T.B., p.1343).

Commentaire allégorique : « Cette veuve entourée d’une foule du peuple… a mérité d’obtenir par ses larmes la résurrection de l’adolescent, son fils unique ; c’est que la sainte Eglise rappelle à la vie, du cortège funèbre et des extrémités du tombeau, le peuple le plus jeune, eu égard à ses larmes ; et il lui est interdit de pleurer celui à qui est réservée la résurrection… Quel est ce tombeau, le vôtre, sinon les mauvaises mœurs. Votre tombeau est le manque de foi ; votre sépulcre est cette gorge qui profère des paroles de mort. C’est le sépulcre dont le Christ vous délivre ; de ce tombeau vous ressusciterez si vous écoutez la parole de Dieu. Même s’il y a péché grave, que vous ne puissiez laver vous-même par les larmes de votre repentir, que pour vous pleure cette mère, l’Eglise, qui intervient pour ses fils … car elle compatit par une souffrance spirituelle qui lui est naturelle… alors vous vous mettrez à dire des paroles de vie. » (saint Ambroise de Milan, Sur Saint-Luc, V. 91-93)

 

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