Dimanche 1er juin 2008, dimanche de l’Aveugle-né, ton 5

Publié le par Père Jean-Pierre

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-173

 

D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

                                     Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

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DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                          n° 173

 

Dimanche 1er juin 2008, dimanche de l’Aveugle-né, ton 5

 

Après la bénédiction initiale, le tropaire de Pâques, chanté en tout 3 fois, par le prêtre, le chœur et le peuple

 

Tropaire de la Résurrection, t. 5 : Verbe coéternel au Père et à l’Esprit,+ Toi qui es né de la Vierge pour notre salut,/ nous te chantons, nous les fidèles, et t’adorons, Seigneur ;// car Tu as bien voulu souffrir en montant sur la Croix+ pour y subir la mort en ta chair/ et ressusciter les morts en ta sainte et glorieuse Résurrection.//  Gloire…

 

Kondakion de l’Aveugle-né, t. 4 : Comme en l’Aveugle-né, les yeux de mon âme sont clos+ et, Seigneur, dans la repentance je viens à toi et je m’écrie:/ « Pour ceux qui sont dans les ténèbres Tu es la suprême clarté ! »// Et maintenant…

 

Kondakion de Pâques, t. 8 : Lorsque Tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel,+ Tu as brisé la puissance de l’enfer./ Et Tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu ; // ordonnant aux Myrophores de se réjouir,+ visitant tes apôtres et leur donnant la paix,/ Toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection !//

 

Prokiménon dominical du ton 5.

 

Epître : Actes des apôtres, 16, 16-34

 

Alléluia dominical du ton 5.

 

Evangile : Jean 9, 1-38

En ce temps-là, en passant, Jésus vit, assis, un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent en disant : « Maître, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents, n’ont péché, mais c’est afin qu’en lui se manifestent les œuvres de Dieu. Il nous faut, tant qu’il fait jour, accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé ; vient la nuit où nul ne peut travailler. Pendant que Je suis dans le monde, Je suis la lumière du monde. » Ayant dit cela, Jésus cracha à terre et fit de la boue avec sa salive, puis Il lui appliqua la boue sur les yeux et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé (ce qui signifie « envoyé »). » L’homme partit donc et se lava, et revint voyant. Alors les voisins et ceux qui l’avaient vu auparavant (c’était un mendiant) dirent : « N’est-ce pas lui qui était assis et mendiait ? » Certains disaient : « C’est lui. » D’autres disaient : « Non, mais il lui ressemble. » Mais, lui, dit : « C’est moi. » Ils lui dirent donc : « Comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Celui-ci répondit : « L’homme appelé Jésus a fait de la boue, m’en a enduit les yeux et Il m’a dit : Va te laver à la piscine de Siloé. J’y suis donc allé, je me suis lavé et suis devenu voyant. » Ils lui dirent : « Où est-il ? » Il dit : « Je ne sais pas. » On conduisit aux pharisiens celui qui avait été aveugle. Or le jour où Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux, était un sabbat. Les pharisiens lui demandèrent alors à leur tour comment il avait eu la vue. Il leur dit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. » Certains pharisiens dirent alors : « Cet homme ne vient pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat. » Mais d’autres dirent : « Comment un pécheur peut-il faire de tels signes ? » Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l’aveugle : « Que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Les Judéens ne crurent cependant pas qu’aveugle il eût trouvé la vue avant d’avoir fait appeler les parents de celui qui voyait. Et ils leur demandèrent : « Est-ce là votre fils, dont vous dites, vous, qu’il est né aveugle. Comment alors voit-il maintenant ? » Ses parents répondirent : « Nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle. Comment voit-il maintenant, nous ne le savons pas, ou, qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas. Demandez-lui, il a l’âge de parler de lui-même. » Ses parents disaient cela par crainte des Judéens, parce que ceux-ci avaient décidé entre eux que, si quelqu’un reconnaissait Jésus comme Christ, il serait exclu de l’assemblée. C’est donc pourquoi ils dirent : « Il a l’âge, interrogez-le. » Les pharisiens appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous, nous savons que cet homme est un pécheur. » Lui, répondit alors : « Si c’est un pécheur, je ne sais pas ; je sais une chose c’est que j’étais aveugle et que, maintenant, je vois. » Ils lui dirent à nouveau : « Que t’a-t-il fait ? Comme t’a-t-il ouvert les yeux ? » Il répondit : « Je vous l’ai déjà dit : n’avez-vous pas écouté, que vous vouliez l’entendre une nouvelle fois ? Ne voudriez-vous pas, vous aussi, devenir ses disciples ? » Alors, ils l’injurièrent et dirent : « C’est toi qui es disciple de celui-là ; nous, c’est de Moïse que nous sommes disciples. Nous, nous savons que Dieu a parlé à Moïse et que Dieu n’écoute pas les pécheurs, mais, celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répondit : « C’est pour cela, en effet, que je suis étonné, parce que vous ne savez pas d’où il est, et il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’écoute pas les pécheurs, mais si quelqu’un est pieux et fait sa volonté, il l’écoute. Jamais, jusqu’à présent on n’a entendu dire qu’on eût ouvert les yeux d’un aveugle de naissance. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils lui répondirent : « De naissance, tu n’es, toi, que péché, et tu nous enseignerais ? » Et ils le mirent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé et, le rencontrant, Il lui dit : « Toi, crois-tu en le Fils de l’Homme ? » Il répondit : « Et qui est-Il, Seigneur, que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu l’as vu, et celui qui parle avec toi, c’est lui. » Il dit alors : « Je crois, Seigneur » ; et il se prosterna devant Jésus.

 

Mégalynaire  : « L’ange chanta… » Koinonikon pascal (« Recevez le Corps … ») et dominical (« Louez …). Clôture pascale.

 

Homélie/catéchèse : Selon les saints Pères, le péché entraîne l’opacité de la création et de l’homme, transformés en objets : « perte de la transparence paradisiaque » (P. Stàniloae). Adam veut se cacher de Dieu (« mensonge »). Le Christ restaure, par le saint Esprit, la « vérité » : « dévoilement » de l’être humain par l’aveu de son péché (Samaritaine) et de Dieu par l’Incarnation (Aveugle-né). Par l’Esprit, la personne a la grâce, d’abord de croire en Jésus comme Seigneur, puis de le voir : au Paradis, il voyait Dieu ; vient la vision parfaite, celle du Royaume. Nous préparons la Pentecôte, glorieuse descente de l’Esprit en Personne sur ceux qui, grâce à lui, croient déjà, afin qu’ils voient le Seigneur partout présent. Ainsi voient les saints.

 

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