Mardi 25 mars 2008, solennité de l’Annonciation

Publié le par Père Jean-Pierre

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-162

 

D o y e n n é O r t h o d o x e R o u m a i n d e F r a n c e

Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : marcantoine.costa@neuf.fr

 

 

 

DIMANCHES ET FETES n° 162

 

Mardi 25 mars 2008, solennité de l’Annonciation

 

Antiennes propres en ton occurrent, au lieu des typiques : divine liturgie de saint Jean Chrysostome

 

Antienne 1 : 1. O Dieu, donne au Roi ton jugement, au fils du Roi ta justice.

Refrain : Par les prières de la Mère de Dieu, sauve-nous, Dieu sauveur !

2. Montagnes, apportez la paix au peuple et vous, collines, la justice. Refrain

3. Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu ! Refrain

4. C’est le fruit de tes entrailles que Je mettrai sur le trône fait pour toi. Refrain

Gloire… et maintenant… Refrain

 

Antienne 2 : 1. Il descendra comme la pluie sur la toison, comme l’ondée qui arrose la terre.

Refrain : Sauve-nous, ô Fils de Dieu, Toi qui pour nous t’es incarné ! Nous te chantons : Alléluia !

2. Ses flots réjouissent la ville de Dieu, le Très-Haut sanctifie le lieu de son séjour. Refrain

3. Qu’Il vienne, notre Dieu, et qu’Il rompe le silence ! Refrain

4. En ses jours, fleuriront la justice et la grande paix jusqu’à la fin des lunes. Refrain

Gloire… et maintenant… Fils unique et Verbe de Dieu…

 

Antienne 3 : 1. Que son Nom soit béni dans les siècles ! Qu’il dure comme l’éclat du soleil !

Refrain : le tropaire « Aujourd’hui, c’est le commencement de notre salut… »

2. Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui seul fait des merveilles ! Refrain

3. Béni soit à jamais son Nom de gloire, dans les siècles des siècles ! Refrain

Gloire… et maintenant… Refrain

 

Isodikon : Annoncez de jour en jour la bonne nouvelle de son salut ! Sauve-nous, ô Fils de Dieu, Toi qui pour nous t’es incarné ! Nous te chantons : Alléluia !

 

Tropaire en ton 1 (3 fois) : Aujourd’hui, c’est le commencement de notre salut et la manifestation du mystère prééternel. Le Fils de Dieu devient le Fils de la Vierge, et Gabriel annonce la grâce. Crions donc avec lui à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi, Pleine de grâce ! Le Seigneur est avec toi ! »

Gloire… et maintenant…

 

Kondakion en ton 8 : Que retentisse nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine,+ toi qui nous sauves des périls du combat,/ Mère de Dieu, Vierge souveraine !// Vers toi montent nos louanges,/ nos chants d’action de grâce.// De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts, sauve-nous de tout danger,+ hâte-toi de secourir les fidèles qui te chantent:/ « Réjouis-toi, Epouse inépousée ! »//

 

Prokiménon en ton 4 (Ps. 95, 2 et 1) : Annoncez de jour en jour/ la bonne nouvelle de son salut !// V/ : Chantez au Seigneur un cantique nouveau ! Chantez au Seigneur, toute la terre !

 

 

 

Epître : Hébreux 2, 11-18

Frères, le sanctificateur et les sanctifiés ont tous même origine. C’est pourquoi il ne rougit pas de les nommer « frères » quand Il dit : « J’annoncerai ton Nom à mes frères, au milieu de l’assemblée Je te louerai » et encore : « Je mettrai ma confiance en lui » et encore : « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés ». Puis donc que les enfants avaient en commun le sang et la chair, Lui-même y participa pareillement, afin de réduire à l’impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le Diable, et d’affranchir tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la peur de la mort. Car ce n’est pas à des anges, assurément, qu’Il vient en aide, mais à la race d’Abraham. En conséquence Il se devait de ressembler en tout à ses frères, afin de devenir dans le service de Dieu un grand-prêtre miséricordieux et fidèle, pour expier les péchés du peuple. Car, du fait qu’Il a Lui-même souffert par l’épreuve, Il est capable de venir en aide à ceux qui sont éprouvés.

 

Alléluia en ton 1 (Ps. 71, 6 et 17) : Il descendra comme la rosée sur la toison, et comme la pluie qui pénètre la terre. V : Que son Nom soit béni éternellement ! Son Nom demeurera autant que le soleil !

 

Evangile : Luc 1, 24-38

En ce temps-là, après les jours de service du prêtre Zacharie, Elisabeth, sa femme, conçut et, cinq mois durant, se tint cachée. « Voilà, disait-elle, ce qu’a fait pour moi le Seigneur, aux jours où, pour ôter mon opprobre parmi les humains, Il a posé sur moi son regard ! » Et, le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de cette vierge : Marie! L’ange entra et lui dit : « Rends grâce, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes ! » Bouleversée par sa vue et sa parole, Marie se demandait quelle était cette salutation. Mais l’ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici : tu seras enceinte et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du Nom de Jésus. Il sera grand, Il sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour les siècles sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ». Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, car je ne connais point d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit saint viendra sur toi, et de son ombre te couvrira la puissance du Très-Haut. Aussi, le saint que tu engendreras sera appelé Fils de Dieu. Et vois : ta parente Elisabeth vient, elle aussi, dans sa vieillesse, de concevoir un fils, et ceci est le sixième mois pour celle qu’on appelait la Stérile : car rien n’est impossible de la part de Dieu ! » Marie dit alors : « Voici l’esclave du Seigneur ! Qu’il m’advienne selon ta parole ! » Et l’ange la quitta.

 

Mégalynaire en ton 4 : Annoncez sur la terre une grande joie et chantez dans les cieux, célébrez la gloire de Dieu ! Que de l’Arche vivante de Dieu aucune main profane n’ose s’approcher, mais que nos lèvres fidèlement ne se lassent pas de chanter pour la Mère de Dieu l’angélique salutation, dans l’allégresse lui criant : « Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ! »

 

Koinonikon (Ps. 131) en t. occ.: Car le Seigneur a choisi Sion ; Il l’a élue pour demeure : Alléluia !

 

Catéchèse/homélie : jour de la Conception immaculée du Fils unique et Verbe de Dieu ; mystère de l’Incarnation

1) Aujourd’hui, Dieu se fait Homme (Credo) : le Fils Unique engendré de Dieu est une personne divine (égal au Père et à l’Esprit) ; Il demeure tel et unit à sa nature divine la nature humaine, Il se fait le Dieu-Homme ; union totale, mais sans confusion, de la divinité et de l’humanité dans la personne divine du Verbe. Il est le seul sans péché et conçu « de l’Esprit ».

2) La Vierge devient la Mère de Dieu ; elle s’était gardée librement de tout péché personnel ; elle est purifiée du péché originel (affectant la nature humaine héritée d’Adam) par la grâce du saint Esprit ; elle est déifiée par son union à la divinité du Fils de Dieu qui se fait le Fils de l’Homme. Unie au Verbe par sa conception, elle intercède en lui pour le salut du monde.

3) C’est le « principe du salut » : l’Incarnation virginale marque le début de la Pâque du Christ. Il manifeste la compassion divine en assumant l’humanité réelle ; Il la portera jusqu’au Golgotha ; Il descendra dans son enfer pour l’illuminer ; Il la ressuscitera en écrasant la mort par sa mort. D’où la place (mobile) de ce jour dans le grand Carême : on prend en agape le signe pascal du poisson (cf. dimanche des Rameaux).

4) La virginité de la Mère de Dieu n’est affectée ni par cette conception miraculeuse, ni par son accouchement sans souffrance, ni par une autre conception : le Christ est le Fils unique de la Vierge, comme Il est l’unique Engendré du Père.

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