Lectures liturgiques pour le 23 Mars et la fete de l'annonciation

Publié le par Père Jean-Pierre

 

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-161

 

D o y e n n é O r t h o d o x e R o u m a i n d e F r a n c e

Union Diocésaine Orthodoxe : Association cultuelle n°3/07320

1, boulevard du Général Leclerc 91470 Limours Tél : 01 64 91 59 24. F : 01 64 91 26 83.

Doyen : a.p. (protoiereu) Marc-Antoine Costa de Beauregard

Tél : 01 39 69 73 81 et 06 60 20 41 64 ; courriel : marcantoine.costa@neuf.fr

 

 

 

DIMANCHES ET FETES n° 161

 

Dimanche 23 mars 2008. 2ème de Carême, mémoire de st Grégoire Palamas. Divine liturgie selon saint Basile

 

Tropaire de la Résurrection, t. 2 : Lorsque Tu es descendu vers la mort, immortelle Vie,/ l’enfer fut renversé par la splendeur de ta divinité ;// et, lorsque Tu ressuscitas les morts qui gisaient au fond du tombeau,/ tous les anges dans les cieux se mirent à chanter : Gloire à toi, Source de vie, ô Christ notre Dieu !//

 

Tropaire(s) de l’église, puis de saint Grégoire Palamas, t. 8 : Luminaire de l’Orthodoxie et docteur de l’Eglise dont tu fus le ferme appui, + ornement des saints moines et rempart invincible des théologiens,+ saint Grégoire thaumaturge, gloire de Thessalonique, et de la grâce le héraut,/ intercède auprès de Dieu pour le salut de nos âmes !// Gloire…, kondakion de l’église, Et maintenant…

 

Kondakion du Triode et de saint Grégoire Palamas, t. 8 : Comme l’instrument sacré de la sagesse,+ comme le brillant porte-voix de la science de Dieu,/ saint pontife Grégoire, nous te chantons !// Soumettant notre intelligence à celle du Créateur,+ conduis nos cœurs vers lui,/ pour que nous chantions : « Réjouis-toi, Prédicateur de la grâce ! »//

 

Prokiménon du t. 5: C’est toi, Seigneur, qui nous garderas, / qui nous préserveras pour l’éternité !// V/ : Sauve-moi, Seigneur, car il n’y a plus de saint !

 

Epître : Hébreux 1, 10-2, 3 et 7, 26-8, 2 (n. trad.)

« Dans le principe, Seigneur, Tu as fondé la terre, et les cieux sont l’œuvre de tes mains. Ils périront, mais Toi, Tu demeures. Tous, ils vieilliront comme un vêtement et, comme on fait d’un vêtement, Tu les enrouleras ; tel un manteau, ils seront changés ; mais Toi, Tu restes le même, et tes années ne passeront point. » Et auquel des anges Dieu a-t-Il jamais dit : « Siège à ma droite, jusqu’à ce que Je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds » ? Les anges ne sont-ils pas tous des esprits officiants, envoyés en service pour ceux qui doivent hériter le salut ? C’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux enseignements que nous avons entendus, de peur d’être entraînés à la dérive. Car, si la parole annoncée par les anges a un effet, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, comment nous-mêmes échapperons-nous en négligeant pareil salut qui, annoncé tout d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu ? Frères, tel est précisément le pontife qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé, séparé désormais des pécheurs, élevé plus haut que les cieux ; un pontife qui n’ait pas besoin, comme les grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car cela, Il l’a fait une fois pour toutes lorsqu’en sacrifice Lui-même Il s’est offert. La loi de Moïse établit comme grands prêtres des êtres humains sujets à la faiblesse ; mais le serment de Dieu, prononcé après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, parfaitement accompli pour l’éternité. De ce qui vient d’être dit, le point capital est celui-ci : nous avons un pontife de telle nature qu’Il est assis à la droite du trône de la majesté divine, dans les cieux ; et là, Il accomplit son ministère, non plus dans le tabernacle dressé par les humains, mais dans le sanctuaire véritable érigé par le Seigneur.

 

Alléluia en ton 5 : Tes miséricordes, Seigneur, éternellement je les chanterai ; de génération en génération ma bouche annoncera ta vérité ! - Car Tu as dit : « La miséricorde est un édifice éternel. » Dans les cieux est préparée ta vérité.

Evangile : Marc 2, 1-12 (le Paralytique) et Jean 10, 9-16 (saint Grégoire Palamas)

En ce temps-là, Jésus rentra à Capharnaüm quelques jours après la guérison d’un lépreux. On apprit qu’Il était chez lui, et l’on s’y rassembla en si grand nombre qu’il n’y avait plus de place, même devant la porte ; et Jésus leur disait la Parole. On vint lui amener un paralytique porté par quatre hommes ; comme ceux-ci ne pouvaient pas le lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où se trouvait Jésus, firent une ouverture et descendirent le grabat où gisait le paralytique. Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique : « Mon fils, tes péchés te sont remis. » Or il y avait là, assis, quelques scribes, et ils pensaient en leur cœur : « Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui a le pouvoir de remettre les péchés, si ce n’est Dieu ? » Connaissant aussitôt en Esprit ce qu’ils disaient en eux-mêmes, Jésus leur dit : « Pourquoi une telle pensée dans vos coeurs ? Qu’est-ce qui est le plus facile, dire au paralytique « tes péchés te sont remis » ou dire « lève-toi et marche » ? Afin que vous sachiez que le Fils de l’Homme a le pouvoir sur terre de remettre les péchés, Je te le dis, dit-Il au paralytique : Lève-toi, prends ton grabat et rentre chez toi ! » Celui-ci se leva et, aussitôt, prenant son grabat, il sortit devant tout le monde, si bien que tous étaient stupéfaits, louaient Dieu et disaient : « Jamais nous n’avons vu quelque chose de semblable ! »

En ce temps-là, Jésus dit : « Moi, Je suis la Porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il ira et viendra et trouvera pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, Je suis le bon berger ; le bon berger offre sa vie pour les brebis. Le mercenaire, qui n’est pas le berger, à qui n’appartiennent pas les brebis, dès qu’il voit venir le loup, abandonne les brebis et s’enfuit, et le loup les attrape et les disperse. Le mercenaire s’enfuit parce qu’il est mercenaire et n’a pas souci des brebis. Moi, Je suis Le Berger, le bon, et Je connais les miens et les miens me connaissent, comme le Père me connaît et que, Moi, Je connais le Père ; et J’offre ma vie pour les brebis. Mais J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là, il faut que Je les conduise : elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger. »

 

In vremea aceea, intrând iaràsi în Capernaum, dupà câteva zile, s-a auzit cà este în casà. Si îndatà s-au adunat multi, încât nu mai era loc, nici înaintea usii, si le gràia lor cuvântul. Si au venit la El, aducând un slàbànog, pe care-l purtau patru insi. Si neputând ei, din pricina multimii, sà se apropie de El, au desfàcut acoperisul casei unde era Iisus si, prin spàrturà, au làsat în jos patul în care zàcea slàbànogul. Si vàzând Iisus credinta lor, i-a zis slàbànogului : Fiule, ertate îti sînt pàcatele tale ! Si erau acolo unii dintre càrturari, care sedeau si cugetau în inimile lor : Pentru ce vorbeste Acesta astfel ? El huleste. Cine poate sà ierte pàcatele, fàrà numai Dumnezeu ? Si îndatà cunoscând Iisus cu duhul Lui, cà asa cugetau ei în sine, le-a zis lor : De ce cugetati acestea în inimile voastre ? Ce este mai usor a zice slàbànogului : Iertate îti sînt pàcatele, sau a zice : Scoalà-te, ia-ti patul tàu si umblà ? Dar, ca sà stiti cà putere are Fiul Omului a ierta pàcatele pe pàmânt, a zis slàbànogului : Zic tie : Scoalà-te, ia-ti patul tàu si mergi la casa ta. Si s-a sculat îndatà si, luându-si patul, a iesit înaintea tuturor, încât erau toti uimiti si slàveau pe Dumnezeu, zicând : Asemenea lucruri n-am vàzut niciodatà !

In vremea aceea, a zis Domnul : Eu sînt usa : de va intra cineva prin Mine, se va mântui ; si va intra si va iesi si pàsune va afla. Furul nu vine decât ca sà fure si sà junghie si sà piardà. Eu am venit ca viatà sà aibà si din belsug sà aibà. Eu sînt pàstorul cel bun. Pàstorul cel bun îsi pune sufletul pentru oile sale. Iar cel plàtit si cel care nu este pàstor, si ale càrui oi ni sînt ale lui, vede lupul venând si lasà oile si fuge ; si lupul le ràpeste si le risipeste. Dar cel plàtit fuge, pentru cà este plàtit si nu are grijà de oi. Eu sînt pàstorul cel bun si cunosc pe ale Mele si ale Mele Mà cunosc pe Mine. Precum Mà cunoaste Tatàl si Eu cunosc pe Tatàl. Si sufletul Îmi pun pentru oi. Am si alte oi, care nu sînt din staulul acesta. Si pe acelea trebuie sà le aduc, si vor auzi glasul Meu si va fi o turmà si un pàstor. »

 

Mégalynaire : En toi se réjouit toute la création… (cf. dimanche dernier)

 

Koinonikon : du dimanche (« Louez… ») et du saint (Ps.111) : « Le juste sera en mémoire éternelle : il ne craindra pas d’entendre de parole de malédiction : Alléluia ! en ton occurrent, i.-e. ton 2.

 

Catéchèse/homélie : 1) le sacerdoce invisible du Christ agit par son Eglise (épître) ; 2) le Paralytique figure l’humanité relevée par le Christ ressuscité, et chaque fidèle qui, par la foi, se relève de ses péchés pour vivre ; 3) la remise des péchés (pardon) n’est ni juridique ni psychologique : c’est un pouvoir divin (évangile), agissant invisiblement ; la guérison corporelle signe celle, intérieure, de la personne. Nous demandons l’absolution de nos fautes : croyons à l’œuvre miraculeuse du sacrement ; prions pour ceux qui exercent le ministère pastoral de l’Eglise : « délier » ; le miracle s’accomplira par la grâce du saint Esprit rencontrant une vraie foi et un vrai repentir.

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-162

 

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DIMANCHES ET FETES n° 162

 

Mardi 25 mars 2008, solennité de l’Annonciation

Icône de l'Annonciation

Antiennes propres en ton occurrent, au lieu des typiques : divine liturgie de saint Jean Chrysostome

 

Antienne 1 : 1. O Dieu, donne au Roi ton jugement, au fils du Roi ta justice.

Refrain : Par les prières de la Mère de Dieu, sauve-nous, Dieu sauveur !

2. Montagnes, apportez la paix au peuple et vous, collines, la justice. Refrain

3. Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu ! Refrain

4. C’est le fruit de tes entrailles que Je mettrai sur le trône fait pour toi. Refrain

Gloire… et maintenant… Refrain

 

Antienne 2 : 1. Il descendra comme la pluie sur la toison, comme l’ondée qui arrose la terre.

Refrain : Sauve-nous, ô Fils de Dieu, Toi qui pour nous t’es incarné ! Nous te chantons : Alléluia !

2. Ses flots réjouissent la ville de Dieu, le Très-Haut sanctifie le lieu de son séjour. Refrain

3. Qu’Il vienne, notre Dieu, et qu’Il rompe le silence ! Refrain

4. En ses jours, fleuriront la justice et la grande paix jusqu’à la fin des lunes. Refrain

Gloire… et maintenant… Fils unique et Verbe de Dieu…

 

Antienne 3 : 1. Que son Nom soit béni dans les siècles ! Qu’il dure comme l’éclat du soleil !

Refrain : le tropaire « Aujourd’hui, c’est le commencement de notre salut… »

2. Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui seul fait des merveilles ! Refrain

3. Béni soit à jamais son Nom de gloire, dans les siècles des siècles ! Refrain

Gloire… et maintenant… Refrain

 

Isodikon : Annoncez de jour en jour la bonne nouvelle de son salut ! Sauve-nous, ô Fils de Dieu, Toi qui pour nous t’es incarné ! Nous te chantons : Alléluia !

 

Tropaire en ton 1 (3 fois) : Aujourd’hui, c’est le commencement de notre salut et la manifestation du mystère prééternel. Le Fils de Dieu devient le Fils de la Vierge, et Gabriel annonce la grâce. Crions donc avec lui à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi, Pleine de grâce ! Le Seigneur est avec toi ! »

Gloire… et maintenant…

 

Kondakion en ton 8 : Que retentisse nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine,+ toi qui nous sauves des périls du combat,/ Mère de Dieu, Vierge souveraine !// Vers toi montent nos louanges,/ nos chants d’action de grâce.// De ton bras puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts, sauve-nous de tout danger,+ hâte-toi de secourir les fidèles qui te chantent:/ « Réjouis-toi, Epouse inépousée ! »//

 

Prokiménon en ton 4 (Ps. 95, 2 et 1) : Annoncez de jour en jour/ la bonne nouvelle de son salut !// V/ : Chantez au Seigneur un cantique nouveau ! Chantez au Seigneur, toute la terre !

 

 

 

Epître : Hébreux 2, 11-18

Frères, le sanctificateur et les sanctifiés ont tous même origine. C’est pourquoi il ne rougit pas de les nommer « frères » quand Il dit : « J’annoncerai ton Nom à mes frères, au milieu de l’assemblée Je te louerai » et encore : « Je mettrai ma confiance en lui » et encore : « Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés ». Puis donc que les enfants avaient en commun le sang et la chair, Lui-même y participa pareillement, afin de réduire à l’impuissance, par sa mort, celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le Diable, et d’affranchir tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la peur de la mort. Car ce n’est pas à des anges, assurément, qu’Il vient en aide, mais à la race d’Abraham. En conséquence Il se devait de ressembler en tout à ses frères, afin de devenir dans le service de Dieu un grand-prêtre miséricordieux et fidèle, pour expier les péchés du peuple. Car, du fait qu’Il a Lui-même souffert par l’épreuve, Il est capable de venir en aide à ceux qui sont éprouvés.

 

Alléluia en ton 1 (Ps. 71, 6 et 17) : Il descendra comme la rosée sur la toison, et comme la pluie qui pénètre la terre. V : Que son Nom soit béni éternellement ! Son Nom demeurera autant que le soleil !

 

Evangile : Luc 1, 24-38

En ce temps-là, après les jours de service du prêtre Zacharie, Elisabeth, sa femme, conçut et, cinq mois durant, se tint cachée. « Voilà, disait-elle, ce qu’a fait pour moi le Seigneur, aux jours où, pour ôter mon opprobre parmi les humains, Il a posé sur moi son regard ! » Et, le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de cette vierge : Marie! L’ange entra et lui dit : « Rends grâce, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre les femmes ! » Bouleversée par sa vue et sa parole, Marie se demandait quelle était cette salutation. Mais l’ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici : tu seras enceinte et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du Nom de Jésus. Il sera grand, Il sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour les siècles sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ». Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, car je ne connais point d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit saint viendra sur toi, et de son ombre te couvrira la puissance du Très-Haut. Aussi, le saint que tu engendreras sera appelé Fils de Dieu. Et vois : ta parente Elisabeth vient, elle aussi, dans sa vieillesse, de concevoir un fils, et ceci est le sixième mois pour celle qu’on appelait la Stérile : car rien n’est impossible de la part de Dieu ! » Marie dit alors : « Voici l’esclave du Seigneur ! Qu’il m’advienne selon ta parole ! » Et l’ange la quitta.

 

Mégalynaire en ton 4 : Annoncez sur la terre une grande joie et chantez dans les cieux, célébrez la gloire de Dieu ! Que de l’Arche vivante de Dieu aucune main profane n’ose s’approcher, mais que nos lèvres fidèlement ne se lassent pas de chanter pour la Mère de Dieu l’angélique salutation, dans l’allégresse lui criant : « Réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ! »

 

Koinonikon (Ps. 131) en t. occ.: Car le Seigneur a choisi Sion ; Il l’a élue pour demeure : Alléluia !

 

Catéchèse/homélie : jour de la Conception immaculée du Fils unique et Verbe de Dieu ; mystère de l’Incarnation

1) Aujourd’hui, Dieu se fait Homme (Credo) : le Fils Unique engendré de Dieu est une personne divine (égal au Père et à l’Esprit) ; Il demeure tel et unit à sa nature divine la nature humaine, Il se fait le Dieu-Homme ; union totale, mais sans confusion, de la divinité et de l’humanité dans la personne divine du Verbe. Il est le seul sans péché et conçu « de l’Esprit ».

2) La Vierge devient la Mère de Dieu ; elle s’était gardée librement de tout péché personnel ; elle est purifiée du péché originel (affectant la nature humaine héritée d’Adam) par la grâce du saint Esprit ; elle est déifiée par son union à la divinité du Fils de Dieu qui se fait le Fils de l’Homme. Unie au Verbe par sa conception, elle intercède en lui pour le salut du monde.

3) C’est le « principe du salut » : l’Incarnation virginale marque le début de la Pâque du Christ. Il manifeste la compassion divine en assumant l’humanité réelle ; Il la portera jusqu’au Golgotha ; Il descendra dans son enfer pour l’illuminer ; Il la ressuscitera en écrasant la mort par sa mort. D’où la place (mobile) de ce jour dans le grand Carême : on prend en agape le signe pascal du poisson (cf. dimanche des Rameaux).

4) La virginité de la Mère de Dieu n’est affectée ni par cette conception miraculeuse, ni par son accouchement sans souffrance, ni par une autre conception : le Christ est le Fils unique de la Vierge, comme Il est l’unique Engendré du Père.





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  Sainte Face







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