Sur la Priere

Publié le par Père Jean-Pierre

LES CERTITUDES FONDAMENTALES DES ORTHODOXES :

Dieu est devenu Homme pour que l'homme devienne Dieu en lui.
Au mystère de la Trinité s'accorde le mystère de la vocation humaine.
Le cour de l'homme aspire à l'union à Dieu.

LA PRIERE DE JESUS :
« Seigneur Jésus Christ,
Fils de Dieu,
aie pitié de moi, pécheur »

La Prière de Jésus est un des plus importants éléments de la spiritualité orthodoxe ; elle peut être considérée comme la "perle précieuse" de la spiritualité orthodoxe : Le royaume de cieux est encore semblable à un marchand en quête de perles fines : en ayant trouvé une perle de grande prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il possédait et il l'a achetée (Mt 13,45-46). La Prière peut aussi être assimilée aux "cinq paroles" auxquelles fait allusion Saint Paul : Je préfère dire cinq paroles avec mon intelligence pour enseigner aussi les autres que dix mille paroles en langues (1 Co 14,19) (en grec, la Prière est souvent composée de cinq mots).

LA BEAUTE C’EST DIEU
Une autre idée de la spiritualité orthodoxe : la beauté. Quand on a perdu le sens de la beauté, de la poésie, du silence, à quoi bon la justice et le pain, car l'homme ne vit pas que de justice et de pain, il vit aussi de beauté. Et la beauté, c'est Dieu. Le visage le plus beau, c'est le visage qui fut le plus blessé, le plus frappé, le visage du Christ sur la croix. C'est la seule beauté et c'est la recherche de cette beauté et le désir d'y accéder qui justifient et qui expliquent la vie du saint.

Humanisme
Dans l'Occident européen, le christianisme s'est transformé graduellement en humanisme. Longtemps et avec persévérance , les occidentaux ont amoindri le Dieu-Homme, puis ils l'ont rabaissé au niveau de l'homme infaillible de Rome, et du non moins infaillible homme de Berlin. C'est ainsi qu'est apparu d'un côté le maximalisme christiano-humaniste occidental (papisme), qui retranche tout du Christ, et de l'autre côté, le minimalisme christiano-humaniste occidental (protestantisme), qui attend le moins possible du Christ - et souvent rien. Et les deux ont placé l'homme comme critère ultime à la place du Dieu-Homme. Ainsi s'accomplit l'effroyable tâche qui consiste à corriger le Dieu-Homme, son oeuvre et son enseignement !"

Justin Popovic- extraits de L'homme et le Dieu-Homme, trad. Jean-Louis Palierne, éd. L'Âge d'Homme, 1989.

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Publié dans Enseignement

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