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Suite à l'information diffusée au sujet de la visite du patriarche Alexis de Moscou et de toute la Russie en France au mois d'octobre prochain, le service de presse du diocèse de Chersonèse du Patriarcat de Moscou tient à préciser que le patriarche Alexis envisage de se rendre à Strasbourg à l'invitation de M. René Van der Linden, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, pour prononcer un discours devant cette Assemblée.
Le patriarche Alexis a exprimé également son désir de visiter Paris. La possibilité d'une telle visite est actuellement étudiée.
Dans son dernier numéro, le journal russophone Russkaïa Mysl' (Pensée russe) a publié un entretien avec l'archevêque Innocent de Chersonèse au sujet de la situation au sein de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France. Nous en publions la traduction française autorisée.
Excellence, le diocèse de Chersonèse a récemment publié une déclaration concernant l’activité de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France. Le samedi 24 mars l’assemblée du clergé et des représentants des laïcs du doyenné français du diocèse a également examiné cette question. De quoi s’agit-il ? Peut-on parler d’une crise au sein de l’AEOF ?
« Crise » est un mot de tout de même un peu trop fort, pour l’instant je m’abstiendrais de son emploi. En revanche, des symptômes d’une crise se sont manifestés. Des tensions sont apparues dans le travail de l’Assemblée, ses réunions ne se passent pas toujours de façon correcte. Les déclarations de certains membres de l’AEOF ou de certains membres de ses commissions et même certains projets des documents internes revêtent parfois un caractère extrêment tendancieux et s’en prennent à l’activité de l’Église orthodoxe russe non seulement en France, mais aussi en Russie. Tout cela témoigne de la nécessité de faire une pause, de prendre du recul, de discuter, de comprendre les véritables raisons des tensions, des les résoudre, plutôt que de parler d'une crise de l’institution elle-même. Il est possible que la crise s’approche, mais nous pouvons encore l’éviter. Nous avons toujours été convaincus que l’Assemblée est une entreprise très utile qui permet à nous, évêques orthodoxes de différentes juridictions, de coordonner notre activité et de renforcer notre collaboration pratique. Un exemple de cette collaboration réussie des membres de l’Assemblée est la nomination d’un aumônier orthodoxe dans l’armée française (N.B. : le 1er novembre 2006 le ministère français de la défense a nommé le hiéromoine Alexis (Dumond), prêtre du diocèse de Chersonèse, aumônier orthodoxe auprès de la Légion étrangère).
01 mars 2007
Suite à l'information diffusée au sujet de la visite du patriarche Alexis de Moscou et de toute la Russie en France au mois d'octobre prochain, le service de presse du diocèse de Chersonèse du Patriarcat de Moscou tient à préciser que le patriarche Alexis envisage de se rendre à Strasbourg à l'invitation de M. René Van der Linden, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, pour prononcer un discours devant cette Assemblée.
Le patriarche Alexis a exprimé également son désir de visiter Paris. La possibilité d'une telle visite est actuellement étudiée.
Dans son dernier numéro, le journal russophone Russkaïa Mysl' (Pensée russe) a publié un entretien avec l'archevêque Innocent de Chersonèse au sujet de la situation au sein de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France. Nous en publions la traduction française autorisée.
Excellence, le diocèse de Chersonèse a récemment publié une déclaration concernant l’activité de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France. Le samedi 24 mars l’assemblée du clergé et des représentants des laïcs du doyenné français du diocèse a également examiné cette question. De quoi s’agit-il ? Peut-on parler d’une crise au sein de l’AEOF ?
« Crise » est un mot de tout de même un peu trop fort, pour l’instant je m’abstiendrais de son emploi. En revanche, des symptômes d’une crise se sont manifestés. Des tensions sont apparues dans le travail de l’Assemblée, ses réunions ne se passent pas toujours de façon correcte. Les déclarations de certains membres de l’AEOF ou de certains membres de ses commissions et même certains projets des documents internes revêtent parfois un caractère extrêment tendancieux et s’en prennent à l’activité de l’Église orthodoxe russe non seulement en France, mais aussi en Russie. Tout cela témoigne de la nécessité de faire une pause, de prendre du recul, de discuter, de comprendre les véritables raisons des tensions, des les résoudre, plutôt que de parler d'une crise de l’institution elle-même. Il est possible que la crise s’approche, mais nous pouvons encore l’éviter. Nous avons toujours été convaincus que l’Assemblée est une entreprise très utile qui permet à nous, évêques orthodoxes de différentes juridictions, de coordonner notre activité et de renforcer notre collaboration pratique. Un exemple de cette collaboration réussie des membres de l’Assemblée est la nomination d’un aumônier orthodoxe dans l’armée française (N.B. : le 1er novembre 2006 le ministère français de la défense a nommé le hiéromoine Alexis (Dumond), prêtre du diocèse de Chersonèse, aumônier orthodoxe auprès de la Légion étrangère).