Avec la mort d'Alexis II, l'orthodoxie perd une de ses plus grandes figure
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Alexis II, patriarche orthodoxe de Moscou a été élu en 1990. Il a alors du relever une église profondément affaiblie par quatre-vingt ans de communisme. Entre renouveau spirituel, ecclésial et matériel, Alexis II a du évoluer dans un contexte difficile : chute de l’Union soviétique et naissance d’une nouvelle Russie. Le premier legs qui laisse est celui du relèvement de son église : une quarantaine de diocèses, dix mille paroisses, une quarantaine de séminaires, et près de quatre-cents monastères ont été rouverts. Au-delà de cette œuvre considérable que tous lui reconnaissent, Alexis II a suscité de nombreuses critiques sur ses rapports avec l’Etat russe mais aussi avec les autres églises chrétiennes Yves Hamant, professeur de civilisation russe à l’université Paris X Nanterre, revient pour nous sur ces relations complexes avec tout d’abord le pouvoir politique russe. Un dossier réalisé par Xavier Sartre 