Infos , Jeudi 24 Janvier

Publié le par Père Jean-Pierre

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jeu. 24 janv. 2008

Le patriarche d'Alexandrie Théodore II invité par le pape Benoît XVI

Theodor Le nonce apostolique au Caire a transmis au patriarche grec orthodoxe d'Alexandrie Théodore II une  lettre du pape Benoît XVI l'invitant à se rendre au Vatican. La rencontre entre le chef de l'Eglise catholique et le second patriarche de l'Orthodoxie y est caractérisée comme « importante ». Le cardinal Walter Kasper, président du conseil pontifical pour l'unité des chrétiens aura lui aussi un entretien avec le patriarche. La date de cette visite devrait être fixée incessamment.

Source et photographie : Romfea.gr

4 janv. 2008
Rencontre à Istanbul du premier ministre grec et du patriarche Bartholomée

Cet après-midi le premier ministre grec, Costas Caramanlis, rencontrera au Phanar, à Istanbul, le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée. Cette visite intervient dans le cadre d’une visite officielle du premier ministre grec en Turquie.

Source : ERT

mer. 23 janv. 2008

En Russie, les relations entre catholiques et orthodoxes s’améliorent
Après une période tendue, la méfiance commence à tomber entre catholiques et orthodoxes

MOSCOU

De notre correspondant

D
ans la nef, guirlandes et sapins de Noël scintillent encore. Et Nadia Petrova, 40 ans, a la voix gaie et pleine d’es­poir devant la porte de la cathédrale de l’Immaculée-Conception, prin­cipale église catholique de Moscou.

« Les relations entre orthodoxes et catholiques sont aujourd’hui bien meilleures qu’avant ! Entre fidèles, il n’y a jamais eu vraiment de pro­blèmes. Mais on sent que les tensions s’apaisent entre les hiérarchies… Nos évêques devraient d’ailleurs faire un effort pour moins se plaindre. Et les orthodoxes vont bientôt finir par autoriser une visite du pape à Moscou. Nous irons tous le fêter ! »

À côté de Nadia, Artour An­dreasian, 33ans, partage cet optimisme. De confession armé­nienne, il vient toutes les semai­nes à la messe de la cathédrale catholique.
«J’aime cette église: je m’y sens bien et en liberté. Des orthodoxes viennent d’ailleurs aussi de temps en temps se joindre à la prière… On voit bien que leur regard sur les catholiques est en train de changer. Leur langage a aussi évolué. Ils critiquent moins, posent moins d’interdits. Nous devons tous comprendre qu’il y a un seul Dieu ! » Un message œcuménique qui devrait se concrétiser demain dans la cathédrale où catholiques et orthodoxes doivent se retrouver pour une prière commune.

«On verra bien si le patriarcat participera à cette journée d’œcu­ménisme… »,
lance, avec un peu d’ironie dans la voix, le P. Iossif qui vient de célébrer la messe ma­tinale. Avec lui, les vieilles tensions entre les deux Églises resurgissent. Rome a récemment nommé un nouvel archevêque catholique à Moscou, Mgr Tadeusz Kondru­siewicz, Biélorusse d’origine po­lonaise, cédant sa place à l’Italien Paolo Pezzi, aux origines donc moins provocatrices aux yeux de Moscou… Le patriarche Alexis II a d’ailleurs chaleureusement ac­cueilli cette nomination et, lors de sa visite à Paris, il a déclaré qu’une rencontre avec Benoît XVI pourrait se réaliser « d’ici un an ou deux ».
Mais il en faut plus pour convain­cre le P. Iossif.
« Depuis combien de temps disent-ils vouloir permettre cette rencontre ? Des mots ! Nous at­tendons les actes… Les orthodoxes devraient comprendre que nous ne devons pas nous battre mais nous rapprocher pour faire face aux menaces communes, comme celle des sectes. »

Depuis la chute du communisme, les relations sont restées tendues entre le Saint-Siège et le patriarcat de Moscou qui accuse les catholi­ques de faire du prosélytisme en ex­
URSS. C’est pourquoi Jean-Paul II n’a jamais été autorisé à venir en Russie pour rencontrer les 600 000 catholiques du pays. Nombre d’en­tre eux soupçonnent toujours les orthodoxes d’entretenir une vieille jalousie devant la « puissance » du Saint-Siège. « Mais c’est un fait que les relations au sommet s’améliorent , insiste le P. Philarète, représentant

de l’Église orthodoxe russe au Con­seil de l’Europe.
Les coopérations concrètes se multiplient, ainsi notre travail commun sur les questions de droits de l’homme. Il y a quatre ans, cette collaboration n’existait pas. »

Dans la petite église orthodoxe voisine de la cathédrale de l’Im­maculée-Conception, les fidèles tiennent des propos tout aussi apaisants.
« Nous sommes tous frères et les hiérarchies des deux Églises de­vraient être suffisamment intelligen­tes pour le comprendre. Que le pape vienne et nous irons l’accueillir dans la joie ! », assure Sergueï Ermakov, 52 ans. « Une telle décision, c’est déjà de la politique… , ironise Alexandra Kuznetsova, 65 ans. Bien sûr nous devons prier ensemble. Mais, debout pendant plusieurs heures dans les églises, les orthodoxes ont un engagement religieux bien plus physique que les catholiques qui donnent l’impression d’entrer dans une cathédrale comme dans une salle de concert. » Une différence qui crée déjà une difficulté œcu­ménique…

BENJAMIN QUÉNELLE

DEMAIN:
Le lobbying commun des Églises à Bruxelles.
« Les coopérations concrètes se multiplient, ainsi notre travail commun sur les questions de droits de l’homme. »

 
 

Publié dans infos diverses

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