Dimanche 9 mai 2010, 6ème de Pâques, dimanche de l’Aveugle-né, ton 5.

Publié le par Père Jean-Pierre

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Dimanche 9 mai 2010, 6ème de Pâques, dimanche de l’Aveugle-né, ton 5.

Translation à Bari des reliques de saint Nicolas en 1087.

 

Après la bénédiction initiale, le tropaire de Pâques, chanté en tout 3 fois, par le prêtre, le chœur et le peuple

 

Isodikon (invitatoire) de Pâques. Tropaire de la Résurrection, t. 5Gloire…

 

Kondakion de l’Aveugle-né, t. 4 : Comme en l’Aveugle-né, les yeux de mon âme sont clos+ et, Seigneur, dans la repentance je viens à toi et je m’écrie:/ « Pour ceux qui sont dans les ténèbres Tu es la suprême clarté ! »// Et maintenant…

 

Kondakion de Pâques, t. 8 : Lorsque Tu gisais dans le tombeau, Seigneur immortel,+ Tu as brisé la puissance de l’enfer./ Et Tu es ressuscité victorieusement, ô Christ notre Dieu ; // Tu ordonnas aux Myrophores de se réjouir,+ Tu visitas tes apôtres et leur donnas la paix,/ Toi qui nous sauves en nous accordant la résurrection !// Prokiménon dominical du ton 5.

 

Epître : Actes des apôtres, 16, 16-34. En ces jours-là, les apôtres se rendaient à la prière, lorsque vint à leur rencontre une jeune servante, douée d’un esprit divinateur et qui, par ses oracles, procurait à ses maîtres un grand profit. S’étant mise à la suite de Paul et de Silas, elle ne cessait de crier : « Ces gens-là sont des serviteurs du Dieu très haut, qui nous annoncent une voie de salut ! » Et elle fit cela pendant plusieurs jours. A la fin, Paul, excédé, se retourna et dit à l’esprit :« Au Nom de Jésus Christ, je t’ordonne de la quitter ! » Et l’esprit sortit d’elle au même instant. Alors ses maîtres, voyant disparaître leur espérance de profit, s’en prirent à Paul et à Silas, les menèrent sur la place publique devant les magistrats et les présentèrent aux commandants : « Ces gens-là, dirent-ils, sèment le trouble dans notre cité ; ce sont des Judéens, et ils proposent des mœurs qu’il ne nous est pas permis d’accepter ni de suivre, à nous les Romains ! » Alors la foule s’ameuta contre eux ; les commandants leur firent arracher leurs vêtements et ordonnèrent de les fustiger. Quand ils eurent reçu de nombreux coups, ils les firent jeter en prison et recommandèrent au geôlier des les garder avec soin. Celui-ci, vu l’ordre reçu, les jeta dans le cachot le plus sûr, et leur mit des entraves aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et louaient Dieu, et les autres prisonniers les écoutaient. Soudain se produisit un grand tremblement de terre, dont la violence ébranla les fondements de la prison, au point que toutes les portes s’ouvrirent et que les liens de tous les prisonniers se trouvèrent détachés. Tiré de son sommeil et voyant ouvertes les portes de la prison, le geôlier sortit son glaive et il allait se tuer, pensant que les prisonniers s’étaient évadés. Mais Paul, à grands cris, l’interpella et lui dit : « Ne te fais aucun mal, car nous sommes tous ici ! » Ayant demandé de la lumière, le geôlier accourut et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les fit sortir et leur demanda : « Mes seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Ils lui dirent : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et les tiens ! » Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. A l’heure même, en pleine nuit, le geôlier les prit avec lui ; il lava leurs plaies, puis aussitôt se fit baptiser, lui et les siens. Après quoi, il les fit monter dans sa maison pour y dresser une table et se réjouir avec tous les siens d’avoir cru en Dieu. Alléluia dominical du ton 5.

 

Evangile : Jean 9, 1-38. En ce temps-là, en passant, Jésus vit, assis, un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent en disant : « Maître, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents, n’ont péché, mais c’est afin qu’en lui se manifestent les œuvres de Dieu. Il nous faut, tant qu’il fait jour, accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé ; vient la nuit où nul ne peut travailler. Pendant que Je suis dans le monde, Je suis la lumière du monde. » Ayant dit cela, Jésus cracha à terre et fit de la boue avec sa salive, puis Il lui appliqua la boue sur les yeux et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé (ce qui signifie « envoyé »). » L’homme partit donc et se lava, et revint voyant. Alors les voisins et ceux qui l’avaient vu auparavant (c’était un mendiant) dirent : « N’est-ce pas lui qui était assis et mendiait ? » Certains disaient : « C’est lui. » D’autres disaient : « Non, mais il lui ressemble. » Mais, lui, dit : « C’est moi. » Ils lui dirent donc : « Comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Celui-ci répondit : « L’homme appelé Jésus a fait de la boue, m’en a enduit les yeux et Il m’a dit : Va te laver à la piscine de Siloé. J’y suis donc allé, je me suis lavé et suis devenu voyant. » Ils lui dirent : « Où est-il ? » Il dit : « Je ne sais pas. » On conduisit aux Pharisiens celui qui avait été aveugle. Or le jour où Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux, était un sabbat. Les Pharisiens lui demandèrent alors à leur tour comment il avait eu la vue. Il leur dit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. » Certains Pharisiens dirent alors : « Cet homme ne vient pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat. » Mais d’autres dirent :« Comment un pécheur peut-il faire de tels signes ? » Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l’aveugle : « Que dis-tu de lui, de ce qu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Avant d’avoir fait appeler les parents de celui qui voyait, les Judéens ne crurent cependant pas qu’aveugle il eût trouvé la vue. Et ils leur demandèrent : « Est-ce là votre fils, dont vous dites, vous, qu’il est né aveugle. Comment alors voit-il maintenant ? » Ses parents répondirent : « Nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle. Comment voit-il maintenant, nous ne le savons pas, ou, qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas. Demandez-lui, il a l’âge de parler de lui-même. » Ses parents disaient cela par crainte des Judéens, parce que ceux-ci avaient décidé entre eux que, si quelqu’un reconnaissait Jésus comme Christ, il serait exclu de l’assemblée. C’est donc pourquoi ils dirent : « Il a l’âge, interrogez-le. » Les Pharisiens appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous, nous savons que cet homme est un pécheur. »Lui, répondit alors : « Si c’est un pécheur, je ne sais pas ; je sais une chose c’est que j’étais aveugle et que, maintenant, je vois. » Ils lui dirent à nouveau : « Que t’a-t-il fait ? Comme t’a-t-il ouvert les yeux ? » Il répondit : « Je vous l’ai déjà dit : n’avez-vous pas écouté, que vous vouliez l’entendre une nouvelle fois ? Ne voudriez-vous pas, vous aussi, devenir ses disciples ? » Alors, ils l’injurièrent et dirent : « C’est toi qui es disciple de celui-là ; nous, c’est de Moïse que nous sommes disciples. Nous, nous savons que Dieu a parlé à Moïse et que Dieu n’écoute pas les pécheurs, mais, celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répondit : « C’est pour cela, en effet, que je suis étonné, parce que vous ne savez pas d’où il est, et il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’écoute pas les pécheurs, mais si quelqu’un est pieux et fait sa volonté, il l’écoute. Jamais, jusqu’à présent on n’a entendu dire qu’on eût ouvert les yeux d’un aveugle de naissance. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils lui répondirent : « De naissance, tu n’es, toi, que péché, et tu nous enseignerais ? » Et ils le mirent dehors. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé et, le rencontrant, Il lui dit :« Toi, crois-tu en le Fils de l’Homme ? » Il répondit : « Et qui est-Il, Seigneur, que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu l’as vu, et celui qui parle avec toi, c’est lui. » Il dit alors : « Je crois, Seigneur » ; et il se prosterna devant Jésus.

 


Mégalynaire  : « L’ange chanta… » Koinonikon pascal (« Recevez le Corps … ») et dominical (« Louez …). Clôture pascale.

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