Dimanche 3 avril 2011, 4ème de Carême, de saint Jean Climaque, Div. lit. selon st Basile t. 4, rés.1.

Publié le par Père Jean-Pierre

 

Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale-337

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D o y e n n é  O r t h o d o x e  R o u m a i n  d e  F r a n c e

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DIMANCHES   ET   FETES                                                                                                                         n° 337

 

Dimanche 3 avril 2011, 4ème de Carême, de saint Jean Climaque, Div. lit. selon st Basile t. 4, rés.1.

 

Tropaire de la Résurrection, t. 4 : Recevant de l’ange la joyeuse nouvelle de la Résurrection de leur Seigneur+ et détournant l’ancestrale condamnation,/ les saintes Femmes se firent gloire d’annoncer aux apôtres:// le Christ a triomphé de la mort !/ Il est ressuscité, notre Dieu, pour donner au monde la grâce du salut.//

 

Tropar Învierii, glas 4: Propovăduirea Învierii cea luminată înţelegând-o de la înger uceniţele Domnului şi lepădând osândirea cea strămoşească, Apostolilor lăudându-se au zis: Jefuitu-s-a moartea, sculatu-S-a Hristos Dumnezeu, dăruind lumii mare milă.

 

Tropaire de saint Jean Climaque, t. 8 : Pour les moines tu t’es montré un véritable maître, saint Jean,+ toi qui dressas la succession de tes discours comme échelle divine/ faisant monter depuis la purification de l’ascèse vers la lumineuse contemplation ;// vénérable Père,/ prie le Christ notre Dieu de nous accorder la grâce du salut !

 

Kondakion de la Résurrection, t. 4 : Mon Sauveur et mon Libérateur a ressuscité tous les mortels,+ les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau./ Il a brisé les portes de l’enfer et en Maître souverain Il est ressuscité le troisième jour.//   Gloire au Père…

 

Kondakion du saint, t. 4 : Au plus haut degré de la tempérance+ le Seigneur t’a placé comme un astre de vérité, illuminant de ta clarté les confins de l’univers, saint Jean,/ notre Père qui nous guide vers Dieu.// Et maintenant …

 

Kondakion de la Mère de Dieu en ton 6 : Protectrice assurée des chrétiens,+ Médiatrice sans défaillance devant le Créateur,/ ne dédaigne pas la voix suppliante des pécheurs !// Mais dans ta bonté+ hâte-toi de nous secourir,/ nous qui te crions avec foi:// « Sois prompte dans ton intercession,+ et empressée dans ta prière, ô Mère de Dieu,/ Secours constant de ceux qui t’honorent !»//

 

Prokimenon du dimanche, t.4 : Que tes œuvres sont admirables, Seigneur !/ Tu as fait toutes choses dans ta sagesse !// V/ : Bénis le Seigneur, ô mon âme ! Seigneur mon Dieu, Tu as été grandement magnifié ! Et du saint, t. 7: Le Seigneur donne la force à son peuple, le Seigneur bénira son peuple dans la paix ! V/ : Les saints  se réjouiront dans la gloire ! Ils exulteront dans leur repos !

 

Epître : Hébreux 6, 13-20 et Ephésiens 5, 8-19 (si deux prokimena)

Frères, lorsque Dieu fit sa promesse à Abraham, comme Il n’avait personne de plus grand par qui jurer, Il jura par lui-même et dit : « Oui, Je te comblerai de bénédictions et Je te donnerai une immense expansion. » Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, vit se réaliser la promesse. Les hommes, en effet, jurent par un plus grand ; et, entre eux, la garantie du serment met un terme à toute contestation. C’est en ce sens que Dieu, voulant bien davantage montrer aux héritiers de la promesse le caractère irrévocable de sa décision, intervint par un serment. Ainsi par un engagement doublement infaillible, puisqu’il ne peut y avoir de mensonge de la part de Dieu, nous sommes puissamment encouragés, comme y trouvant refuge, à saisir fortement l’espérance qui nous est proposée. Et nous la tenons comme l’ancre de notre âme, cette espérance sûre et solide, qui a pénétré au-delà du voile, là où pour nous, en Précurseur, est entré Jésus, devenu grand prêtre pour l’éternité « selon ordre de Melchisédech ». Frères…

 

Alléluia du dimanche, t. 4: Chevauche dans l’éclat de ta royale splendeur ! Défends la vérité, la bonté, la justice ! - Tu aimes la justice ; Tu détestes l’iniquité. Et du saint, t. 7: Plantés dans la maison du Seigneur, ils fleuriront dans les parvis de notre Dieu.

 

Evangile : Marc 9, 17-32 (notre trad.) et Matthieu 4, 25 à 5, 12. (si deux alléluias…)

En ce temps-là, quelqu’un de la foule dit à Jésus : « Maître, je t’ai amené mon fils ; il est possédé d’un esprit muet. Où qu’il le saisisse, il le jette à terre ; mon fils écume, grince des dents et devient sec. J’ai demandé à tes disciples de l’expulser, mais ils n’en ont pas eu la force. » Jésus leur répondit : « Ô génération incroyante et pervertie, jusqu’à quand serai-Je auprès de vous ? Jusqu’à quand aurai-je à vous supporter ? Apportez-le-moi. » On le lui apporta et, dès qu’il vit Jésus, l’esprit agita l’enfant qui, tombant à terre, s’y roula en écumant. Jésus demanda au père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » « Depuis l’enfance, dit-il. Souvent il l’a jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais, si Tu as quelque pouvoir, aide-nous ! Seigneur, miséricorde ! » Jésus lui répondit : « ‘Si Tu as quelque pouvoir’, dis-tu : mais, tout est possible à celui qui croit. » Le père de l’enfant s’écria aussitôt avec larmes : « Je crois ! Aide-moi dans mon incroyance ! » Jésus, voyant s’attrouper la foule, menaça l’esprit impur en lui disant : « Esprit muet et sourd, Je te l’ordonne, sors de lui et n’y rentre plus ! » Après avoir crié et violemment secoué l’enfant, il en sortit ; celui-ci devint comme un cadavre, si bien que beaucoup disaient : « Il est mort. » Mais Jésus s’empara de sa main, le releva, et il se tenait debout. Lorsque Jésus fut rentré à la maison, ses disciples le prirent à part et lui demandèrent : « Pourquoi, nous, n’avons-nous pas pu l’expulser ? » Jésus leur dit : « Cette engeance ne peut être chassée que par la prière et le jeûne. » Puis ils partirent en traversant la Galilée et Jésus ne voulait pas que ce miracle se sût. En effet, Il enseignait ses disciples et leur disait : « Le Fils de l’Homme sera livré aux mains des gens ; ils le mettront à mort et trois jours après avoir été mis à mort Il se relèvera.» En ce temps-là…

 

In vremea aceea, I-a ràspuns Lui unul din multime : Învàtàtorule, am adus la Tine pe fiul meu, care are duh mut. Si oriunde-l apucà, îl aruncà la pàmânt si face spume la gurà si scrâsneste din dinti si întepeneste. Si am zis ucenicilor Tài sà-l alunge, dar ei n-au putut. Iar El, ràspunzând lor, a zis : O, neam necredincios pânà când voi fi cu voi ? Pânà când và voi ràbda pe voi ? Aduceti-l la Mine. Si l-au adus la El. Si vàzându-L pe Iisus, duhul îndatà a zguduit pe copil, si, càzând la pàmânt, se zvârcolea spumegând. Si l-a întrebat pe tatàl lui : Câtà vreme este de când i-a venit aceasta ? Iar el a ràspuns : Din pruncie. Si de multe ori l-a aruncat si în foc si în apà ca sà-l piardà. Dar de poti ceva, ajutà-ne, fiindu-Ti milà de noi ! Iar Iisus i-a zis : De poti crede, toate sînt cu putintà celui ce crede. Si îndatà strigând tatàl copilului, a zis cu lacrimi : Cred, Doamne ! Ajutà necredintei mele ! Iar Iisus, vàzând cà multimea dà nàvalà, a certat duhul cel necurat zicându-i : Duh mut si surd, Eu îti poruncesc : Iesi din el si sà nu mai intri în el ! Si ràcnind si zguduindu-l cu putere, duhul a iesit ; iar copilul a ràmas ca mort, încât multi ziceau cà a murit. Dar Iisus, apucându-l de mânà, l-a ridicat, si el s-a sculat în picioare. Iar dupà ce a intrat în casà, uncenicii Lui L-au întrebat, de o parte : Pentru ce noi n-am putut sà-l izgonim ? El le-a zis : Acest neam de demoni cu nimic nu poate iesi, decât numai cu rugàciune si cu post. Si, iesind ei de acolo, stràbàteau Galileea, dar El nu voia sà stie cineva. Càci învàta pe ucenicii Sài si le spunea cà Fiul Omului se va da în mâinile oamenilor si-L vor ucide, iar dupà ce-L vor ucide, a treia zi va învia.

 

Mégal. : En toi se réjouit toute la création, ô Pleine de grâce, l’assemblée angélique et la race humaine ! Temple sanctifié, Paradis spirituel, Louange virginale ! De toi Dieu s’est incarné et devint petit enfant, Lui, notre Dieu avant les siècles ! Il fit de tes entrailles son trône et rendit ton sein plus vaste que les cieux. En toi se réjouit toute la création : Gloire à toi !

 

Koinonikon du dimanche (« Louez… ») et du saint : « Le juste sera en mémoire éternelle : il ne craindra pas d’entendre de parole de malédiction : Alléluia ! » en ton occurrent.

 

Jean du Sinaï (7ème siècle), appelé « climaque », « de l’Echelle » (klimax, en grec), du nom de son oeuvre principale, L’Echelle sainte. Il a systématisé trois siècles de tradition monastique dans une synthèse ascétique analogue à la synthèse doctrinale réalisée au même moment par saint Maxime le Confesseur. Il insiste sur la correspondance permanente entre métanoia (« conversion » ou repentir) et illumination, analogue à l’union de l’humain et du divin en Christ. L’imitation du Christ mort et ressuscité, et l’assimilation à lui, conduisent à la ressemblance ou participation à Dieu, dont le Buisson du Sinaï, brûlant sans se consumer, est le symbole.

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