Balkans news
Trois ans après le succès de 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Palme d’Or du 60e Festival de Cannes, le réalisateur Cristian Mungiu revient sur les écrans français avec le premier volet d’une trilogie sur la vie quotidienne des Roumains dans les dernières années du régime communiste. Contes de l’âge d’or 1 - Camarades, la vie est belle ! constitue un enchaînement de trois courts-métrages drôles et caustiques sur une bêtise humaine alimentée par un régime totalitaire au bord du ridicule.
Depuis la guerre, beaucoup de Croates de Bosnie-Herzégovine disposent d’une double résidence légale - en Croatie et en Bosnie. Ils votent et touchent des aides sociales dans les deux pays. Une loi en cours de préparation interdirait les excès de cette double résidence, ce qui provoque une grande inquiétude chez les Croates de Bosnie, qui envisagent un nouvel exode vers la Croatie. Certains supposent aussi que le HDZ, au pouvoir à Zagreb, voudrait se « venger », car les Croates de Bosnie ont préféré le candidat Milan Bandić lors des dernières élections présidentielles.
Pour les élèves albanais, le second semestre de la première année du primaire ne s’accompagnera pas du début de l’apprentissage du macédonien. Pourtant, le ministre de l’Éducation nationale, Nikola Todorov, n’a cessé de manifester sa détermination à mettre en œuvre la décision gouvernementale. Le ministre fera face à un boycott pacifique mené par les parents d’élèves albanais et plusieurs ONG.
Autrefois, il y avait la Yougoslavie, aujourd’hui on parle de la naissance d’une « Yougosphère ». Ce nouveau concept a fait la « une » des débats dans les « Balkans occidentaux » tout au long de l’année 2009. Culture, histoire, économie : bien des choses relient toujours les pays de l’ancienne Yougoslavie. En attendant leur intégration dans l’Union européenne, ces États doivent normaliser leurs relations. Une question cependant : la mise en avant de cette « Yougosphère » est-elle un prélude ou une alternative à l’intégration ?
S’écriant « Dieu est apparu », de nombreux fidèles se sont lancés dans les eaux froides pour attraper la croix sacrée que les prêtres ont jetée devant la foule amassée sur les rives. Les orthodoxes ont ainsi fêté l’épiphanie, le 19 janvier, comme le veut la tradition. Des rituels sont pratiqués à cette occasion : baiser la croix, se féliciter et offrir des cadeaux aux plus dévots qui ont accueilli les bénédictions en ce jour saint. Mais quelle est donc la signification de cette fête ?
Persistance des violences interethniques, ralentissement du processus des retours volontaires, mauvais fonctionnement de la justice, absence de protection des témoins : le rapport annuel de l’association Human Rights Watch souligne l’échec des institutions du Kosovo et de la mission européenne Eulex. Ce rapport note cependant que l’absence de consensus international sur le statut du Kosovo complique son travail.
Après le départ de Miroslav Blažević, la sélection de Bosnie-Herzégovine se trouve à la croisée des chemins. Soit elle poursuit son ascension pour s’imposer enfin parmi les meilleures nations européennes au même titre que la Croatie et la Serbie, soit elle retombe dans ses travers. Lorsque Ćiro avait repris l’équipe, les joueurs étaient en grève pour protester contre la gestion criminelle de la fédération. Le nouveau sélectionneur, Safet Sušić, est-il l’homme idéal pour cette mission ? Le football de Bosnie est toujours dans le brouillard.
Qui est Irinej, le nouveau patriarche de l’Église orthodoxe de Serbie ? Ni progressiste, ni conservateur, réaliste et ouvert au dialogue oecuménique, c’est un homme de compromis, peut-être le « meilleur patriarche possible » pour la Serbie. Entretien avec Živica Tucić, théologien et analyste religieux.
L’agriculture roumaine se trouve toujours dans une crise profonde. Les exploitations sont trop petites pour être mécanisées, de plus la transition économique a provoqué un exode rural massif, sans que la production n’augmente. Résultat : la productivité est en chute libre et l’agriculture roumaine reste surtout vivrière. Pour changer la donne, il faudrait une réforme profonde permettant au secteur primaire d’entrer dans l’ère capitaliste. Second volet de l’enquête de Saptamana financiara.
Artiste albanais, originaire de Kičevo en Macédoine, Omer Kaleshi vit à Paris depuis 1956. Ce peintre mondialement connu expose en ce moment ses étranges figures à la Mairie du XIIIe arrondissement. L’occasion pour l’écrivain et journaliste Klara Buda d’évoquer cette oeuvre forte, qui plonge ses racines dans toutes les complexités des Balkans.