Homélie
18 avril 2007
« Celui qui écoute ma parole et croit à Celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jn 5, 24).
Cette seconde semaine de Pâque est tout entière placée sous le signe de la foi. Dimanche nous avons été témoins du passage de l’apôtre Thomas du scepticisme à la profession de la divinité du Seigneur Jésus. Hier, dans le discours à Nicodème, le Seigneur a établi le parallèle entre la foi et la lumière. Aujourd’hui, il réitère sa promesse de dispenser de jugement ceux qui écoutent sa parole et croient au Père qui l’a envoyé.
« Le Père, nous dit aujourd’hui le Seigneur, ne juge personne, il a donné au Fils le jugement tout entier » (Jn 5, 22). Or, « le Fils ne peut rien faire de lui-même, qu’il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement ». Cette parfaite harmonie entre la volonté du Père et du Fils est la source de notre salut. En effet, « comme le Père ressuscite les morts et leur donne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut » (Jn 5, 21).
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