infos du 26 Mars,mise à jour

Publié le par Père Jean-Pierre


 

Patriarche Alexis: 'Sans le métropolite Laure, l'unité de l'orthodoxie russe n'aurait pas été rétablie aussi rapidement'



 
En s'adressant aux responsables de commuanication des diocèses du centre de la Russie, réunis à Moscou le 25 mars, le patriarche Alexis a longuement parlé de la personnalité du métropolite Laure (Shkurla), décédé le 16 mars dernier.

"Après la signature de l'Acte rétablissant la communion, Mgr Laure a commencé à s'affaiblir, comme s'il avait accompli la principale mission de sa vie, a affirmé le patriarche, se référant au témoignage du secrétaire du défunt. Sans le métropolite Laure, je pense que l'unité de notre Eglise n'aurait pas été rétablie aussi rapidement. Cela aurait pris plus de temps."

"Quand j'étais en Allemagne en octobre dernier, a poursuivi le patriarche Alexis, j'ai présidé un office à la cathédrale de Munich, de l'Eglise russe hors frontières. Je l'ai fait à la demande du métropolite Laure. Il y avait plus de 400 fidèles. A aucun moment, je n'ai senti un esprit de division. Au contraire, j'avais l'impression d'être dans notre milieu, comme si je célébrais dans une ville de la province russe. Cette prière unanime devant l'icône de la Reine des Cieux restera à jamais dans mon coeur."

Le Synode de l'Eglise russe hors frontières s'est réuni à Jordanville



 
Le Synode de l'Eglise russe hors frontières s'est réuni le 22 mars au monastère Sainte-Trinité de Jordanville, sous la présidence de l'archevêque Hilarion de Sidney et d'Australie. C'était la première réunion du Synode après le décès du métropolite Laure.

Il a fixé le 11 mai, le dimanche des femmes myrrophores, la célébration d'une liturgie solennelle de l'ouverture du concile des évêques à la cathédrale Notre-Dame-du-Signe à New York. Ce concile élira le 12 mai le nouveau primat de l'Eglise russe hors frontières qui sera intronisé le 18 mai, quatrième dimanche après Pâques.

Le Synode a chargé également Mgr Hilarion de l'administration provisoire du diocèse de l'Eglise russe hors frontières en Amérique latine.


893977-1101776.jpg



L'Eglise orthodoxe de Géorgie a célébré l'anniversaire de son autocéphalie
 
c893985-1101799.jpg

celèbre l'anniversaire du rétablissement de son autocéphalie. Des liturgies solennelles ont été célébrées dans toutes ses églises. Le patriarche-catholicos Elie II a présidé un office d'action de grâce à la cathédrale Sainte-Trinité de Tbilissi.

Selon la tradition, l'Eglise a été fondée en Géorgie par les apôtres André et Simon le Cananéen. La Géorgie est devenue un pays chrétien au IVe siècle. L'Eglise géorgienne a reçu son autocéphalie en 457 de la part du siège d'Antioche.

En 1811, lorsque la Géorgie a choisi d'adhérer à l'empire russe, l'Eglise orthodoxe géorgienne est devenue un exarchat. En 1917, son autocéphalie a été rétablie. Elle a été approuvée par le Saint-Synode du patriarcat de Moscou en 1943. Le patriarcat de Constantinople n'a reconnu l'autocéphalie de l'Eglise géorgienne qu'en 1989.
La Serbie propose la division de facto du Kosovo sur des bases ethniques

Neuf ans après le début de la campagne aérienne de l'OTAN contre la Serbie, Belgrade propose que le Kosovo, qui a proclamé son indépendance le 17 février dernier, soit divisé sur des bases ethniques entre la majorité albanophone et la minorité serbe.

La proposition, rendue publique lundi par les médias serbes, a été transmise aux Nations unies, qui administre le Kosovo depuis que la campagne aérienne de 78 jours menée par l'OTAN a mis fin à la répression serbe dans le petit territoire en 1999.

Ce document précise que Belgrade reconnaît la juridiction de l'ONU au Kosovo, mais il stipule que seuls les Serbes et non les albanophones peuvent contrôler la police, l'appareil judiciaire et les douanes dans les quelque 15% du Kosovo où les Serbes sont majoritaires. Selon les analystes, Belgrade cherche à prendre le contrôle politique et administratif des secteurs à majorité serbe, situés essentiellement dans le nord du Kosovo.

Le ministre serbe pour le Kosovo, Slobodan Samardzic, estime qu'en raison de la déclaration "illégale" d'indépendance des albanophones du Kosovo, seuls les Serbes du territoire peuvent, avec l'aide de la Serbie, faire respecter l'autorité de la MINUK (Mission des Nations unies au Kosovo). Il précise que la proposition de Belgrade créerait une "division fonctionnelle" entre Serbes et albanophones du Kosovo.

Selon Larry Rossin, numéro deux de la MINUK, le document a été transmis au siège de l'ONU à New York pour évaluation. Mais le vice-Premier ministre du Kosovo, Hajredin Kuqi, a d'ores et déjà rejeté l'initiative de Belgrade. "Nos seuls interlocuteurs sur le Kosovo sont le peuple du Kosovo et la communauté internationale", a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Le 17 février, le Parlement du Kosovo a proclamé l'indépendance vis-à-vis de la Serbie, qui considère ce territoire comme le berceau historique de la nation serbe et juge cette déclaration illégale au regard du droit international.

De violents affrontements ont opposé le 17 mars des policiers de l'ONU et soldats de l'OTAN (KFOR) à des manifestants serbes à Mitrovica (nord) faisant un mort, un policier ukrainien, et des dizaines de blessés. L'ONU a accusé Belgrade d'orchestrer ces violences.

Serbes et albanophones ont marqué lundi, chacun à leur manière, le neuvième anniversaire du début de la campagne aérienne de l'OTAN (24 février-9 juin 1999). Le Premier ministre de la Serbie Vojislav Kostunica a assisté à une célébration religieuse dans une église de Belgrade à la mémoire des Serbes tués dans les bombardements.

"Aujourd'hui il apparaît très clairement que la destruction impitoyable de la Serbie lors des bombardements de l'OTAN n'avait qu'un seul but, qui est de faire du Kosovo le premier Etat de l'OTAN au monde", a-t-il affirmé dans un communiqué.

Au Kosovo, le président du petit territoire Fatmir Sejdiu a remercié l'Alliance atlantique d'avoir mené ces frappes aériennes qui ont "stoppé l'agression des militaires et paramilitaires serbes contre le peuple du Kosovo". "Nous exprimons notre plus profonde gratitude aux Etats-Unis, à l'Union européenne (...) pour avoir aidé le Kosovo quand notre peuple était menacé d'extinction", a-t-il également déclaré.

Par ailleurs, le président russe Vladimir Poutine, allié de Belgrade, a ordonné à son gouvernement d'envoyer une aide humanitaire aux Serbes du Kosovo, selon les agences de presse russes. Son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aurait jugé préoccupante la situation humanitaire dans les zones serbes du Kosovo. AP

Publié dans infos diverses

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article