Infos du 12 Février

Publié le par Père Jean-Pierre

 

 

11 fév 2008 - PARIS : séance académique de l'Institut Saint-Serge

L'Institut de théologie orthodoxe de Paris (Institut Saint-Serge) a tenu, le 10 février, sa séance solennelle annuelle, sous la présidence de l'archevêque Gabriel, qui dirige l'archevêché des paroisses de tradition russe en Europe occidentale (patriarcat oecuménique), dont dépend canoniquement l'Institut. Près de cent cinquante personnes, parmi lesquelles le métropolite Emmanuel, évêque du diocèse du patriarcat oecuménique en France et président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, le père Georges Tsetis, ancien représentant du patriarcat oecuménique auprès du Conseil oecuménique des Eglises (COE) à Genève, le père Jean-Marie Blanchard, directeur de l'Institut supérieur d'études oecuméniques (ISEO) ainsi que le pasteur Jacques-Noël Pérez, recteur de l'Institut de théologie protestant de Paris, assistaient à la séance. Avant la lecture du rapport d'activité annuel et du traditionnel discours académique, le conseil de l'Institut a décerné un doctorat honoris causa au métropolite Jean (Zizioulas), évêque titulaire de Pergame (patriarcat oecuménique) et professeur émérite à la faculté de théologie de Thessalonique, pour l'ensemble de son oeuvre théologique. C'est Michel Stavrou, professeur de théologie dogmatique, qui a introduit le récipiendaire, tandis que ce dernier a présenté une communication sur le thème de " L'apport de la théologie orthodoxe occidentale ". La séance s'est poursuivie par la lecture du rapport d'activité pour l'année 2006-2007, présenté par le père Nicolas Cernokrak, doyen de l'Institut. Prononçant ensuite le discours académique, Stéphane Munteanu, chargé de cours d'exégèse de l'Ancien testament et d'hébreux biblique, a posé la question " Comment lire l'Ancien Testament aujourd'hui ? ", en s'efforçant de dégager les difficultés de compréhension et d'interprétation du texte.

Mgr Artémie de Raska: L'Eglise serbe ne reconnaîtra pas l'indépendance du Kosovo si elle est proclamée unilatéralement

Au cours d'un voyage aux Etats-Unis, l'évêque Artémie de Raska et de Prizren, ordinaire de l'Eglise orthodoxe serbe au Kosovo, a plaidé une fois de plus pour une résolution bilatérale de la question du statut de cette province autonome de Serbie. "L'indépendance n'est pas la seule issue possible, affirme l'évêque serbe cité par Washington Times. L'Occident nous appelle à la recherche d'un compromis, mais la seule solution qui nous est proposée est la capitulation".

Il ne s'agit pas de la premire visite de Mgr Artémie à Washington. Il en a effectué plusieurs auparavant pour alerter les autorités américaines de la gravité du problème du Kosovo.

En évaluant les récentes élections présidentielles en Serbie, Mgr Artémie a refusé de les considérer comme "un choix entre l'Europe ou la Russie ou bien comme un référendum sur la question du Kosovo". Selon ses paroles, le candidat perdant T. Nikolic que l'Occident considère comme pro-russe, "est promoteur du rapprochement entre la Serbie et l'Union européenne", tandis que le président élu B. Tadic " a récemment signé un important contrat énergétique avec la Russie". Dans tous les cas, les deux candidats étaient convaincus que le Kosovo doit rester une partie de la Serbie. En effet, le Kosov a été le berceau de la culture serbe et ne peut lui être ôté de façon unilatéral et autoritaire.
Russie : le blog personnel d’un archevêque

Une première, l'archevêque Ignace de Pétropavlovsk et de Kamtchatka propose un blog personnel (ici, en russe).

Communiqué de l’Eglise orthodoxie serbe relatif au Kosovo et à la Métochie

"Comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises, l'Eglise orthodoxe serbe s'adresse à l'opinion publique tant internationale que serbe en évoquant une solution juste de la question du Kosovo et de la Métochie.
La position de l'Eglise à ce sujet a toujours été parfaitement claire et sans ambiguïté, aussi bien avant le bombardement (1999) de la Serbie et du Monténégro et surtout du Kosovo et  de la Métochie, qu’après ce bombardement et jusqu’à ce jour. L’Eglise demande le respect des droits de tous ceux qui vivent dans cette province, et justement pour que soit pris en considération un véritable avenir de toutes les communautés, le Kosovo et la Métochie ont été et doivent rester partie intégrante de la Serbie, en accordant le plus haut degré de l’autonomie à la province.

Lire la suite "Communiqué de l’Eglise orthodoxie serbe relatif au Kosovo et à la Métochie" »

Colloque en Grande-Bretagne : «Pour la vie du monde : communion et communauté»

La conférence 2008 du vicariat de Grande-Bretagne et d’Irlande de l’Archevêché des paroisses russes en Europe occidentale aura lieu du 23 au 26 mai. Son thème sera : « Pour la vie du monde : communion et communauté ». Le programme peut être téléchargé ici. Le bulletin d’inscription . Dans cette lettre les organisateurs le présentent.

Kosovo indépendant = Danger pour l’Europe
dimanche 10 février 2008


La proclamation éventuelle de l’indépendance du Kosovo représenterait un grand danger non seulement pour les Balkans, mais aussi pour l’Europe toute entière, a mis en garde le Saint Synode de l’Eglise orthodoxe serbe.

Il n’est pas tard de rappeler à tous ceux qui règlent ces jours-ci le sort du Kosovo-Métochie, que l’indépendance de la province légitimerait de nouveau cinq siècles de violence ottomane et confirmerait le règlement hitlerien de la question du Kosovo-Métochie établi pendant la seconde guerre mondiale, lorsque la province a été annexée et incorporée à la Grande Albanie fasciste.

Le Synode a exprimé sa conviction profonde que ceci n’est l’objectif ni des Etats-Unis, ni de l’Union Européenne, et il a souligné que le Kosovo-Métochie était et devrait rester partie intégrante de l’Etat de Serbie, avec une forme d’autonomie la plus large possible.

Lors de sa visite aux Etats-Unis, Mgr Artemije, évêque de Raska-Prizren (Kosovo-Métochie), a affirmé qu’un grand nombre de sénateurs et de membres du Congrès américain avec lesquels il s’etait entretenu avait soutenu sa position, selon laquelle on ne peut détacher le Kosovo de la Serbie, que la communauté internationale le veuille ou non.

Artemije a laissé entendre, lors d’une interview à "Voice of America", que cela ne voulait pas dire que le Département d’Etat américain changerait d’avis, mais qu’un certain changement au sujet du Kosovo se faisait sentir au sein du peuple américain, de plus en plus sceptique à la politique de leur administration.

Signalant douter que les officiels du Kosovo proclameraient l’indépendance, Artemije a ajouté que, dans le cas contraire, ce serait un règlement imposé, qui n’apporterait aucune stabilité. Dans ce cas là, la Serbie serait obligée de faire ce que tout autre Etat démocratique ferait, à savoir proteger son territoire, son intégrité et sa renommée.

En cas de proclamation de l’indépendance du Kosovo, la province serait totalement épurée des Serbes dans les plus brefs délais, et tous les monuments restants, temoignant de leur présence millénaire dans cette region, seraient détruits.

D’après Glas Srbije, version française élaborée conjointement avec le Collectif Citoyen pour la Paix au Kosovo-Métochie

© www.collectif-kosovo.com

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