Infos du 25 Janvier

Publié le par Père Jean-Pierre

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La Grèce soutient un rapprochement rapide de la Serbie à l'UE

[infogrece] • Publié le 23 janvier 2008 à 11:39:07 CET
bakoyannis jermic
Entre les deux tours de l'élection présidentielle en Serbie, M. Jeremic est venu chercher soutien à Athènes, allié traditionnel.

"La Grèce soutient le rapprochement rapide de la Serbie à l'UE, et cela constitue pour nous un choix stratégique", a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, à l'issue de sa rencontre avec son homologue serbe, Vuk Jeremic, qui effectue une visite d'un jour à Athènes un jour après le premier tour des élections présidentielles en Serbie et dans une conjoncture critique pour les développements au Kosovo.
Mme Bakoyannis a notamment indiqué avoir réaffirmé au cours de son entretien avec M. Jeremic que "la Grèce soutient la marche de la Serbie vers les institutions européennes et euro-atlantiques", ajoutant encore que "nous sommes convaincus qu'une Serbie européenne offrira à son peuple la prospérité de sorte à envisager l'avenir avec optimisme". Mme Bakoyannis a en outre exprimé l'espoir que la signature de l'Accord de Stabilisation et d'Association aura lieu lors du Conseil des Affaires générales de l'UE le 28 janvier, déclarant que la Grèce encourage la Serbie à déposer une demande d'adhésion à l'UE le plus rapidement possible, en contribuant ainsi à son intégration à la famille européenne à laquelle elle appartient de droit.

Passant au chapitre du Kosovo, qui a été longuement évoqué au cours de l'entretien, Mme Bakoyannis a souligné que ce dossier "se trouve dans une phase critique" et réitéré la position de la Grèce selon laquelle "nous envisageons avec beaucoup de circonspection l'éventualité d'actions unilatérales qui pourraient conduire à des tensions et estimons que les marges diplomatiques ne sont pas épuisées".

De son côté, M. Jeremic a demandé une nouvelle occasion de dialogue que la Serbie est prête à poursuivre et remercié la Grèce pour son soutien concernant l'approche européenne de la Serbie, ainsi que pour ses actions visant à faciliter l'octroi du visa dans le cadre de Schengen et sa contribution via le Plan grec de Reconstruction économique des Balkans (ESOAB) pour le développement des infrastructures en Serbie.

"La Grèce nous soutient en Europe. Tel est le message de la rencontre d'aujourd'hui", a conclu M. Jeremic, en mettant l'accent sur le rôle important de la Grèce dans le cadre de l'orientation européenne des Balkans occidentaux et en ajoutant que la prochaine étape sera la signature de l'Accord de Stabilitsation et d'Association au Conseil des Affaires générales de l'UE.

i-GR/ANA-MPA

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CE QUI VA MIEUX
Entre la Grèce et la Turquie, les relations se normalisent

Costas Caramanlis s’est rendu en Turquie hier et avant-hier, pour la première visite officielle d’un chef de gouvernement grec dans le pays depuis quarante-neuf ans. Avec son homologue Recep Tayyip Erdogan, ils ont évoqué leurs différends dans une ambiance constructive.

ISTAMBOUL

De notre correspondante

« Pour réconcilier les peuples, il faut des hommes politiques cou­rageux. »
C’est ainsi que Costas Caramanlis a clôturé la conférence de presse commune qu’il tenait mercredi à Ankara avec son homo­logue turc, Recep Tayyip Erdogan. Courageux, Costas Caramanlis l’est assurément, car, après avoir reporté à plusieurs reprises son voyage, il est passé à l’acte, qua­rante-neuf ans après son oncle Constantin Caramanlis. Il referme une parenthèse d’un demi-siècle durant laquelle aucun premier ministre grec n’avait accepté de visite officielle à Ankara.
Jusqu’à la dernière minute, ce voyage aura été risqué. Qu’al­lait bien pouvoir inscrire Costas Caramanlis sur le livre d’or du
mausolée d’Ataturk, homme pro­videntiel de la Turquie moderne, mais bête noire de l’extrême droite grecque, qui chassa l’armée grec­que d’Anatolie et obtint la signature du traité de Lausanne en 1923 ? Il y a quarante-neuf ans, Constan­tin Caramanlis avait simplement apposé sa signature. Son neveu, lui, s’est fendu d’une citation sur le courage politique nécessaire à la paix.
Les visites officielles étant rares, les premiers ministres grec et turc se sont réjouis d’énumérer les pro­grès réalisés depuis 1999. Le trem­blement de terre qui frappa cette année-là la région d’Istamboul fut le point de départ d’un dégel qui allait mener à la levée du veto grec sur la candidature turque à l’Union européenne. Costas Caramanlis a de nouveau assuré la Turquie de son soutien dans ce dossier à condition qu’elle
« remplisse ses obligations » .
L’envol des échanges commer­ciaux, qui ont doublé entre 2003 et 2006, a également été évoqué par ceux qui, en novembre dernier, ont inauguré côte à côte un gazoduc qui reliera l’Union européenne à la mer Caspienne. Preuve incon­
testable d’un climat de confiance entre Ankara et Athènes, une unité militaire conjointe pour les mis­sions de l’Otan a été officialisée en décembre. Cet accord est une première dans l’histoire de ces voisins qui, pour les seules vingt dernières années, ont failli entrer en guerre à deux reprises, notam­ment au sujet de l’îlot inhabité de Kardak (Imia en grec).
« Nous avons laissé nos différences derrière nous pour regarder l’ave­nir positivement », a lancé Costas Caramanlis, tandis que son homo­logue turc osait pronostiquer une année 2008 riche en « opportunités de paix », notamment sur le dossier chypriote, en panne depuis 2004 et qui bloque le processus euro­péen d’Ankara. Tayyip Erdogan a exhorté Caramanlis à intervenir pour la reprise des négociations sur la réunification de Chypre, divisée depuis 1974.
Entre les deux premiers minis­tres, qui ont célébré ensemble en 2004 le mariage de l’une des filles de Tayyip Erdogan, la connivence était donc perceptible. Mais d’angé­lisme, point. Les vieux contentieux ont été publiquement évoqués, comme la question des minorités
grecque de Turquie et turque de Thrace orientale, « ponts les plus importants » entre les deux pays mais au cœur d’accusations con­jointes de discrimination. « Nous lancerons des initiatives pour que ces problèmes soient résolus rapidement », a lancé le premier ministre turc.
Il a également annoncé que son gouvernement travaillait à une solution rapide pour le séminaire orthodoxe de Halki, fermé en 1971 par l’État turc. Costas Caramanlis a estimé qu’une résolution de ce dos­sier pourrait servir de
« passeport » à la Turquie « vers l’Europe ». Il devait évoquer cette question très sensible hier après midi à Istamboul avec Bartholomeos I er , le patriarche de Constantinople
Quant à la délicate question du statut de la mer Égée, elle a aussi été abordée mais sans avancer d’un pouce. Certes, le dossier n’est plus sensible au point de mener à une guerre, mais les deux armées continuent de déplorer des « vio­lations » régulières de leurs eaux territoriales. Pour le seul mois de janvier, l’état-major turc en a compté 28.
DELPHINE NERBOLLIER

Mgr Kallistos (Ware) élu membre de l’Académie d’Athènes

Mgr Kallistos (Ware), métropolite de Diokleia, a été élu membre correspondant de l’Académie d’Athènes. À cette occasion, une réception officielle aura lieu le 5 février prochain à Athènes. Le président de l’Académie, professeur Constantinos Drakatos fera le discours d’accueil, alors que l’académicien Mgr Jean (Zizioulas) présentera l’œuvre de Mgr Kallistos. Ensuite, le nouvel académicien prononcera, en grec, un discours intitulé « L’être humain comme mystère. L’unité de l’homme selon les pères grecs ».

Source : Académie d'Athènes

Israël : une dénonciation du blocus de Gaza par des responsables religieux

Des responsables religieux de Terre sainte, dont le patriarche Théophile III, ont dénoncé, dans un communiqué le 22 janvier, le blocus israélien de la bande de Gaza.

Un calendrier julien 2008 en téléchargement

Le vicariat de Grande-Bretagne et d’Irlande de l’Archevêché des paroisses russes en Europe occidentale propose sur son site en téléchargement, en format pdf, le calendrier julien en usage pour l’année 2008 (en anglais).

Le ministre de l’intérieur, la question de la laïcité et l’Eglise orthodoxe en France

Le ministre de l’intérieur, en charge des cultes, Michèle Alliot-Marie, a accordé un entretien sur la question de la laïcité au quotidien La Croix. Au cours de celui-ci, à la question «Vous avez écrit aux évêques orthodoxes de France, au moment de la visite d’Alexis II. Les tentatives de mainmise de Moscou sur certaines églises orthodoxes en France vous inquiètent-elles ?» Elle a répondu : «En tant que ministre français des cultes, j’ai rappelé que nous avions une Eglise orthodoxe en France et que nous n’avions pas besoin d’ingérence. Cela ne m’inquiète pas en tant que tel, seulement, il faut parfois rappeler que nous sommes en France.»

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